Stress - L'enlisement

De mois en mois le baromètre stress révèle un mal-être de plus en plus grave chez les salariés. Charge et temps de travail, objectifs professionnels, déshumanisation, efforts non reconnus, stratégie d’entreprise incertaine... sont jugés de manière toujours aussi négative. Les évolutions du mois de mai, à la marge, ne masquent pas le fait que le stress est profondément implanté chez le personnel d’encadrement, sans pour autant être pris en compte par l’employeur. Face à cette situation, un sentiment d’impuissance émerge : le pouvoir dans l’entreprise ne semble plus lié à «ce que l’on fait actuellement ou ce que l’on est capable de faire» (33 %), mais dépend de «qui l’on connaît» ou «de quel groupe on appartient» (38 %). Les cadres constatent être de plus en plus sollicités par le biais de la communication électronique (mobiles, Blackberry, etc.) alors que les directions ne font rien pour rationaliser l’information (67 %). Un élément supplémentaire vient s’ajouter aux causes du stress : le fait de devoir utiliser quotidiennement ou régulièrement une langue qui n’est pas la langue maternelle (37 %)... Les résultats complets de l’enquête sont sur www.cfecgc.org