Pour
le ministère du travail, l’annonce des chiffres du chômage, fin juillet traduit
une légère amélioration de la situation.
Pour
la CFE-CGC, la réalité est plus nuancée et l’interprétation plus mesurée. En
effet, si l’inversion de la courbe du chômage des jeunes semble bien
engagée pour le 3ème mois consécutif (- 0,8 % en juillet après - 0,3
% en Juin et - 0,5 % en mai), elle est bien plus préoccupante pour les autres
catégories de demandeurs d’emploi (+ 1,3 % pour les 25-49 ans et + 0,9 %
pour les 50 ans et plus).
Le
nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A s’établit désormais à
3 285 700 et le taux de chômage atteint 10 %.
L’ancienneté
moyenne des périodes d’indemnisation reste encore de 497 jours en France
métropolitaine même si le volume d’offres collectées par pôle-emploi semble se
redresser (+ 0,8 %) notamment sur des emplois durables.
La
CFE-CGC ne peut pas croire à ce frémissement de fin de cycle du chômage.
La méthode Coué est inefficace. C'est pourquoi nous souhaitons et nous
avons porté lors de la conférence sociale de juin la nécessité d'engager un
véritable plan de relance de l'emploi ne pouvant pas se résumer à une politique
de contrats aidés.
Pour la CFE-CGC, la compétitivité de
l'entreprise, l'accompagnement de la création et le développement de
l'entreprise sont les préalables indispensables. Et pour accompagner nous avons
proposé une solution innovante : la cotisation sociale sur la consommation pour
redonner du souffle à notre économie. Nous demandons aussi que la reprise
d'entreprise devienne une véritable priorité nationale pour ne plus laisser des
emplois se détruire.
La
balle est dans le camp des entreprises et des pouvoirs publics ! Les
salariés et les demandeurs d’emploi, eux, s’essoufflent !