L'annonce, dimanche matin, du rapprochement avec Thales a surpris les
syndicats de Gemalto. « On savait que les difficultés que rencontre
l'entreprise depuis plusieurs mois risquaient de se traduire par un
rachat, explique Stéphane Schirar, délégué central Unsa pour Gemalto.
Mais le nom de Thales est apparu vendredi. Et il ne règle rien : le plan
social qui prévoit 288 suppressions de postes, va débuter, et aucun
candidat à la reprise ne nous a dit clairement qu'il allait y mettre fin
». Son confrère de la CFE-CGC, Anthony Vella, est encore plus tranché :
« Ca n'est pas une bonne nouvelle. Ce qui est clair dans ces offres,
celle de Thales aujourd'hui, celle d'Atos hier, c'est que le plan social
va se faire ».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire