Le corps social de la France est malade, profondément malade. La
crise dite des « gilets jaunes », initiée spontanément le jour où le
prix du carburant diesel a atteint celui de l’essence, nous rappelle
combien la crise est ancienne et profonde en France. Crise de confiance
dans l’avenir pour chacun d’entre nous. Crise de confiance envers un
gouvernement pressé de renvoyer l’ascenseur à un pouvoir économique
auquel il croit devoir plus qu’au suffrage universel. Crise du salariat
par l’écart qui se creuse d’année en année entre le blocage des salaires
et l’augmentation des dividendes versés aux actionnaires.
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