Les nominations politiques dans la sphère économique se suivent, mais ne
se ressemblent pas. On a eu droit au camarade de promotion (Jean-Pierre
Jouyet) à la Caisse des dépôts, à l’invité surprise qui ne fâche
personne (Nicolas Dufourcq) à la Banque publique d’investissement, et,
enfin, à l’atterrissage d’urgence à la tête d’Aéroports de Paris du
chiraquien Augustin de Romanet. Qu’en sera-t-il chez Thales?
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Après le «tsunami» imposé par M.Vigneron, un peu de sérénité ne
ferait pas de mal. De ce point de vue, Pascale Sourisse, qui vient de
l’interne et a l’expérience nécessaire, dispose d’atouts. Seul défaut
aux yeux de Dassault: une certaine indépendance d’esprit.
A l’Etat de convaincre qu’il s’agit d’une qualité pour que Thales
retrouve une stratégie digne de ce nom. Dassault est un gros
actionnaire, mais il n’est pas seul. L’Etat, avec 40% de droits de vote,
peut s’offrir une crédibilité à bon compte en matière de nomination.
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