La CFE-CGC suit de très près ces questions après avoir montré l'impact de cette
contrainte cognitive porteuse de stress par l'imposition de plus en plus
répandue de l'anglais dans les entreprises françaises. En 2012, elle a déjà mis
en évidence la prise de pouvoir dans certaines entreprises de premier plan par
le biais de l’utilisation obligatoire de la langue anglaise.
Le baromètre cadre de la CFE-CGC montre que plus de 37 % des cadres sont
impactés régulièrement par cette nouvelle contrainte dans leur exercice
professionnel.
La CFE-CGC exige l’ouverture
d’une réflexion sur une condition de travail qui s’installe chaque jour dans
les entreprises et les lieux d’enseignement. Cette nouvelle contrainte
s’accompagne d’un coût économique important et d’un affaiblissement de nos
capacités intellectuelles de recherche et de production.
La
CFE-CGC souligne qu’une langue étrangère, aussi enrichissante soit-elle, est
également porteuse de valeurs, de conceptions sociales et de cultures qu’il ne
faut pas sous-estimer. Par exemple, une négociation en langue étrangère dans
laquelle serait pris en référence les concepts de « sécurité
sociale » ou de « retraite par répartition », appréhendés
différemment selon les pays, peut avoir des conséquences aux orientations
diverses selon la compréhension qui en est faite.
La loi Toubon (1994) interdit ces pratiques. Il conviendrait de l'assortir d'un volet pénal
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