Au
niveau GROUPE : La CFE-CGC a donc repris son
action pour obtenir la signature, cette fois-ci au niveau du groupe, d’un
accord Cadre, qui permettrait (enfin !) la mise en œuvre du télétravail à
TCS.
La CFE-CGC
s’est battue et continue à se battre pour un accord qu’elle souhaite
être un succès sur le terrain. En effet, le passage au télétravail étant une
décision concertée entre le salarié et son management, il faut qu’il soit réellement
« attrayant » pour les deux parties.
Dans cette optique, les négociateurs CFE-CGC
ont obtenu les avancées significatives suivantes :
-
Participation aux frais : elle est relevée à 30 € / mois au lieu
des 20 € figurant dans l’accord TCS,
-
Quotas : dans l’accord TCS, il n’y avait pas de quota et la CFE-CGC
avait insisté sur ce point. Pour l’accord Cadre, la Direction du Groupe a voulu
imposer un quota, qui plus est, identique pour toutes les unités. La CFE-CGC
a obtenu que cette notion soit discutée dans les accords d’entreprise en
fonction des besoins de chaque unité, La CFE-CGC défendra le plus grand
quota possible (à titre d’exemple, un quota de 5% ne concernerait que 175
salariés à CRISTAL !)
-
Report des jours de télétravail : grâce à la CFE-CGC, il devient possible sur une semaine. La
CFE-CGC a souhaité remettre le dialogue entre manager et salarié au centre d’un
dispositif qui ne soit pas une « usine à gaz »,
-
Durée de l’accord : la CFE-CGC a obtenu que figure dans l’accord
cadre une clause de revoyure au bout de 18 mois,
-
Intervention du CHS-CT : la CFE-CGC a obtenu que si
intervention du CHS-CT il y a, celle-ci se fasse avec l’accord du salarié, dans
le respect de sa vie privée
Concernant le nombre de jours de
télétravail, le projet d’accord Cadre le restreint à 1 seul par semaine
contrairement à l’accord TCS qui prévoyait son extension possible à 2 jours par
semaine après un an d’application. La CFE-CGC se battra pour que cette
possibilité reste inscrite dans le nouvel accord TCS qui sera décliné sur le
futur accord Groupe.
Quant au droit à la déconnexion,
cheval de bataille du syndicat majoritaire et raison invoquée de sa
non-signature de l’accord TCS, il reste limité aux horaires d’ouverture des
sites (7h30 – 19h30), donc il n’apporte quasiment rien par rapport au texte de
l’accord initial TCS.
La CFE-CGC est entièrement mobilisée
pour que cet accord Cadre, adapté aux besoins des différentes unités du Groupe,
soit finalisé fin avril, de manière à pouvoir être décliné à TCS dès le mois de
juin.
Il n’en reste pas moins que la
non-signature de l’accord local TCS par le syndicat majoritaire nous aura fait
perdre à tous au minimum 6 mois !
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