La CFE-CGC dénonce la déshérence managériale et l’incapacité du conseil d’administration à nommer un PDG. La désinvolture de nos actionnaires est ressentie comme une marque d’irrespect par les collaborateurs de THALES.
En effet, après 6 semaines de vacance de pouvoir, les deux actionnaires majoritaires ne sont toujours pas parvenus à tomber d’accord sur le nom d’un nouveau PDG.
Le conseil d’administration de Thales a donc nommé aujourd’hui son Secrétaire Général afin d’assurer l’intérim à la tête de Thales, en attendant que Dassault et l’Etat trouvent un successeur à Jean-Bernard Levy !
Entre les positions politico-politiciennes de l’Etat et les caprices de Dassault, 67.000 personnes sont prises en otage.
Les salariés du groupe ne peuvent qu’être scandalisés. Cette démarche est irresponsable et donne une piètre image de la gouvernance d’entreprise.