La CFE-CGC
a rejeté le projet de réorganisation car il n’apporte pas, selon nous, une
réponse concrète à la préoccupation du personnel travaillant sur le site de
Brétigny.
En effet
les salariés ne voient rien de concret dans ce projet qui permettrait à notre entreprise
de gagner de nouvelles affaires afin d’assurer une charge de travail pour
l’ensemble des salariés en 2016, lorsque les projets actuellement en cours
seront terminés. Cette réorganisation n’est-elle pas tout simplement un leurre
destiné à détourner l’attention des salariés des vrais problèmes auxquels
l’activité billettique est confrontée, en prenant même le risque de déstabiliser,
voire de détruire à terme d’autres activités qui aujourd’hui sont pérennes.
Il nous
faut souligner que les services marketing et commerciaux, éléments stratégiques
et vitaux d’une société n’apparaissent pratiquement pas dans ce projet, ce qui
laisse sous-entendre que la dynamique que la direction souhaite donner au site
de Brétigny n’est en rien orientée pour nous permettre de gagner de nouvelles
Affaires.
Cette
réorganisation, selon la direction, devrait nous permettre d’améliorer, entre
autres, notre compétitivité pour gagner de nouveaux marchés dimensionnant, mais
avons-nous aujourd’hui la capacité, les produits, le soutien et l’autorisation
du Groupe pour y répondre ?
La CFE-CGC pose une question et une seule : Comment
la direction de RSC, et plus globalement de TCS, sera-t-elle en mesure
d’assurer une charge de travail suffisante aux 418 salariés qui seront, selon ses prévisions, encore présents sur le site de
Brétigny à la fin de l’année ?