La CFE-CGC
déplore que l'effort fiscal demandé à la classe moyenne et à l'encadrement en
particulier soit trop important.
Sans nier
l'indispensable solidarité à l'égard des plus démunis, ni le fait qu'il est
impératif de rembourser la dette accumulée depuis plus de trente ans, il était
évident que l'effort fiscal demandé allait dégénérer en "ras le bol
fiscal" !
La CFE-CGC a attiré l'attention des parlementaires et a proposé des
amendements au projet de loi de finance. Elle a été entendue : les
parlementaires ont maintenu la réduction fiscale pour frais de scolarité.
Enfin, dans le
cadre du projet de loi de finance de la Sécurité sociale, il était envisagé de
taxer l'épargne populaire de façon rétroactive. La CFE-CGC a mené campagne
contre ces mesures qui allaient pénaliser la classe moyenne et rogner encore
plus son pouvoir d'achat !
Incontestablement,
taxer de façon exagérée et rétroactive la petite épargne de précaution de
nombre de nos compatriotes n'était pas une mesure de justice fiscale. Mais, au
contraire, un coup porté à la confiance des ménages. Cette confiance
indispensable à la croissance, croissance qui est absolument nécessaire à la
bataille pour l'emploi.
Il faut toujours
se souvenir que l'excès nuit à l'efficacité. À trop taxer, il devenait évident
que les Français allaient se poser des questions sur l'utilité et la justice de
l'impôt.
La question est posée par la CFE-CGC : à quand une vraie réforme
fiscale pour plus de justice et d'équité, dans le cadre d'une harmonisation
fiscale européenne ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire