Le gouvernement français, qui a choisi mardi de suspendre l'écotaxe, ne peut renoncer à une mesure symbole d'une nouvelle fiscalité écologique mais aussi nécessaire au financement des infrastructures de transport en période de disette budgétaire.
En annonçant, face à la colère du monde agricole et des Bretons, que l'écotaxe n'entrerait pas en vigueur le 1er janvier 2014 pour permettre une concertation, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault s'est empressé de souligner que "suspension n'est pas suppression" ...
Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a évoqué un coût pour l'Etat d'au moins 800 millions d'euros si l'écotaxe ne voyait pas le jour.
Une source gouvernementale souligne toutefois qu'une partie des retards de mise en place est due à Ecomouv', qui réunit le groupe italien Autostrade et les français SFR (groupe Vivendi), SNCF, Steria et Thales.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire