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samedi 19 octobre 2013

Pour vendre ses drones à l'armée française, Safran joue la fibre patriotique

Jusqu'alors favori avec son Watchkeeper, Thales pourrait se faire griller la politesse par Sagem, filiale de Safran qui met en avant son modèle presque 100% français.
On pensait la guerre des drones dans le rétroviseur. Erreur : elle est repartie de plus belle, glissant d’un duel EADS-Dassault à une lutte entre Thales et Safran. Certes, sur le segment des MALE (drones Moyenne Altitude, Longue Endurance), la France a finalement fait le choix du drone américain Reaper, développé par General Atomics, au détriment du Heron TP de l’israélien IAI. Les deux premiers des douze exemplaires prévus seront déployés d’ici la fin de l’année au Sahel, les premiers pilotes français s’entraînant actuellement sur la base de l’US Air Force de Holloman, au Nouveau-Mexique.
Mais cet épilogue ne concerne que les drones MALE. Un nouveau front est désormais ouvert entre Thales et Safran sur le segment inférieur, les drones dits "tactiques", pour le remplacement des Sperwer actuellement en service dans les forces françaises. Ces engins n’ont pas les capacités ni le rayon d’action d’un MALE, mais ils permettent des missions d'observation, de surveillance du champ de bataille ou de réglage de tir d'artillerie. Un rôle essentiel sur les théâtres d’opérations extérieures, où la flotte de Sperwer a été mise à rude épreuve.
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