Pour la CFE-CGC, seule la
formation professionnelle garantit l'employabilité des salariés tout au long de
leur parcours professionnel, y compris pour les techniciens, agents de
maîtrises, cadres ou ingénieurs.
La formation professionnelle est
un facteur de compétitivité des entreprises quelle que soit leur taille et
l'assurance de la sécurisation des parcours professionnels. Il est donc
fondamental de s'assurer que tous les salariés, y compris ceux de
l'encadrement, aient régulièrement une formation afin d'être en capacité
d'innover technologiquement mais aussi socialement.
À ce stade de la négociation, il
manque encore de nombreux points pour parvenir à un accord. La CFE-CGC exige :
• Le passage à 150 heures (au
lieu de 120 heures actuellement) pour le Compte personnel de formation (CPF)
qui va remplacer le Droit individuel à la formation (DIF).
• L'opposabilité du CPF (afin non
seulement que les frais pédagogiques de formation soient pris en charge, mais
que la formation puisse se dérouler pendant le temps de travail et, si tel
n'est pas le cas, qu'une allocation de formation soit mise en place.
• Qu'un financement dédié soit
mis en place pour le CPF.
• La mise en place de cursus de
formation pour la création et la reprise d'entreprise afin de gagner la
bataille de l'emploi en France et d'anticiper sur les 500 000 à 700 000
entreprises qui vont être à reprendre dans les dix ans à venir.
• La mise en place d'accords
d'entreprise sur le plan de formation (au-delà de 50 salariés) ainsi que sur la
gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) (au-delà de
300 salariés).
• Que les salariés, y compris
l'encadrement, puissent accéder au Conseil en évolution professionnelle (CEP)
afin qu'un projet professionnel puisse être bâti, ce qui nécessite la mise en
place d'une autorisation d'absence de quelques heures par an.
Pour atteindre ces objectifs, la
CFE-CGC demande le passage de 0,8 à 1 % de la contribution unique et
obligatoire de toutes les entreprises.
C'est sur la base de l'évolution
de la négociation et de la prise en compte de ces demandes que la CFE-CGC
décidera de signer ou non cet accord.
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