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lundi 8 septembre 2014

Aéronautique et défense : où sont les patrons au féminin ?

Contrairement aux États-Unis, aucune femme n'est encore parvenue à accéder à un poste de patron d'un groupe d'armement. Jusqu'à quand ?
Et les femmes dans l'industrie de l'armement ? Pas une seule encore ne s'est assise dans un fauteuil de patron d'un grand groupe de défense français. Ce qui n'est pas le cas aux États-Unis où deux femmes sont actuellement à la tête de deux géants de l'armement : depuis le 1er janvier 2013, Marillyn A. Hewson est PDG du plus grand vendeur d'armes de la planète, Lockheed Martin ; à la même date, l'ancien officier de la CIA, Phebe Novakovic, a pris les mêmes fonctions de PDG chez General Dynamics, sixième plus grand groupe mondial.
En France, à l'exception modeste d'Anne-Marie Perus, PDG d'Alkan (1996-2005), filiale de MBDA, puis d'EADS Sogerma Services (2006-2007), aucune femme n'a pu accéder à la plus haute fonction d'un groupe de défense. Pourtant ce n'est pas faute d'avoir essayé pour Pascale Sourisse (Thales), qui a échoué dans la course à la succession de Denis Ranque, puis de Luc Vigneron pour devenir PDG du groupe d'électronique. Retoquée par les actionnaires de Thales (État et Dassault Aviation). Peut-être trop machistes ? Elle surveille aujourd'hui la succession de Jean-Paul Herteman, PDG de Safran.
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