Après une série
de bonnes nouvelles, le contrat gagné en Australie pour fournir des
sous-marins, l’amélioration des chiffres du chômage et le recul des
défaillances d’entreprises, le président de la République, François
Hollande, a choisi le groupe Thales pour marteler son nouveau credo, le
« ça va mieux » lancé le 14 avril dernier sur France 2. En visite jeudi
matin à Gennevilliers, où Thales réunit 4.100 salariés spécialisés dans
les systèmes de communication sécurisée, le président de la République a
souligné que le groupe d’aéronautique et de défense était « la preuve que les grands groupes industriels embauchent encore.
Je voudrais bien que la France offre les mêmes taux de croissance que Thales »,
a-t-il plaisanté, alors que le groupe prévoit une hausse d’activité
annuelle moyenne de 5 % pendant trois ans, sous la houlette de Patrice
Caine, le PDG choisi en 2014 par le gouvernement.
« Cette année, Thales prévoit d’embaucher 6.000 personnes dont 2.000
à 2.500 en France, et au moins autant chez nos sous-traitants », a
annoncé ce dernier. Ses équipes précisent qu’il s’agit de 2.000 à 2.500
CDI en France, à comparer à 1.600 l’an dernier, auquel s’ajouteront
entre 1.500 et 1.800 contrats d’apprentissage. Coactionnaire avec l’Etat
du constructeur naval DCNS, Thales attend aussi des retombées du contrat pour la livraison de 12 sous-marins à l’Australie.
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