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jeudi 29 août 2013

Chômage : Essoufflement ou retournement ?

Pour le ministère du travail, l’annonce des chiffres du chômage, fin juillet traduit une légère amélioration de la situation. 
Pour la CFE-CGC, la réalité est plus nuancée et l’interprétation plus mesurée. En effet, si l’inversion de la courbe du chômage des jeunes  semble bien engagée pour le 3ème mois consécutif (- 0,8 % en juillet après - 0,3 % en Juin et - 0,5 % en mai), elle est bien plus préoccupante pour les autres catégories de demandeurs d’emploi (+ 1,3 % pour les 25-49 ans et + 0,9 % pour les 50 ans et plus).
Le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A s’établit désormais à 3 285 700 et le taux de chômage atteint 10 %.
L’ancienneté moyenne des périodes d’indemnisation reste encore de 497 jours en France métropolitaine même si le volume d’offres collectées par pôle-emploi semble se redresser (+ 0,8 %) notamment sur des emplois durables.
La CFE-CGC  ne peut pas croire à ce frémissement de fin de cycle du chômage.  La méthode Coué est inefficace. C'est pourquoi nous souhaitons et nous avons porté lors de la conférence sociale de juin la nécessité d'engager un véritable plan de relance de l'emploi ne pouvant pas se résumer à une politique de contrats aidés. 
Pour la CFE-CGC, la compétitivité de l'entreprise, l'accompagnement de la création et le développement de l'entreprise sont les préalables indispensables. Et pour accompagner nous avons proposé une solution innovante : la cotisation sociale sur la consommation pour redonner du souffle à notre économie. Nous demandons aussi que la reprise d'entreprise devienne une véritable priorité nationale pour ne plus laisser des emplois se détruire. 
La balle est dans le camp des entreprises et des pouvoirs publics ! Les salariés et les demandeurs d’emploi, eux, s’essoufflent !

mercredi 28 août 2013

Retraites : le gouvernement doit mieux faire !

La CFE-CGC regrette vivement que le gouvernement n'ait pas retenu sa proposition concernant le financement. En effet la cotisation sociale sur la consommation que nous proposons permet de redonner de la compétitivité aux entreprises avec 3,6 milliards d'euros d'allégements de charges par an, de maintenir le pouvoir d'achat des salariés et de financer les 7 milliards des besoins de financement de la branche vieillesse et ce dès 2014. Le gouvernement sera dans l'obligation d'examiner sérieusement cette proposition dans le cadre de la réforme du financement global de la protection sociale.
Le gouvernement dit faire des JEUNES sa priorité. A la CFE-CGC nous n'avons pas le même sens des priorités !! Parce qu'il est impératif de prendre en considération les jeunes dans le dispositif par répartition sans les léser, la CFE-CGC demande la possibilité de racheter deux années d'études pour les diplômes supérieurs à Bac+3 avec une aide forfaitaire de 1000 euros par trimestre racheté et cependant les 10 premières années du parcours professionnel. La proposition actuelle d’un an n'est pas suffisamment incitative pour des jeunes qui aujourd'hui, à 30 ans, totalisent 10 trimestres cotisés de moins que la génération de 1950.
Le gouvernement doit mieux faire. Cette mesure ne coûte pas à la collectivité car ce sont de nouvelles rentrées d'argent dont le bénéfice interviendra dans 40 ans. C'est une occasion unique pour le gouvernement de redonner des perspectives et de la confiance! Une occasion, à cette heure, manquée! La CFE-CGC jugera sur le projet de loi que nous devrions avoir le 4 septembre prochain.

La France signe un contrat de plus d'un milliard d'euros avec l'Arabie saoudite

C'est un bel été pour l'industrie française de l'armement, qui engrange enfin des gros contrats export. Après les deux contrats gagnés d'une valeur totale de près de 1 milliard d'euros par EADS et Thales aux Emirats arabes unis (deux satellites espions et 17 radars de défense aérienne), c'est au tour de l'Arabie Saoudite de débloquer un contrat longtemps attendu. Selon des sources concordantes, la société ODAS, qui représente dans le royaume les intérêts des industriels français DCNS, Thales et MBDA, a signé en août avec Ryad un contrat d'Etat à Etat (LEX ou Life Extension Sawari 1) de plus d'un milliard d'euros portant sur la modernisation de quatre frégates de classe Al Medinah et de deux pétroliers-ravitailleurs de la classe Boraida mis en service en 1985-1986 (contrat Sawari I).
Le contrat pourrait être mis en vigueur dès le 1er septembre. Quatre sociétés se partagent cette commande : DCNS avec son partenaire saoudien Zamil (700 millions d'euros), Thales (moins de 200 millions), MBDA, qui va équiper les pétroliers de son nouveau système surface-air à très courte portée de MBDA Simbad-RC (entre 40 et 50 millions d'euros), et ODAS (infrastructures).

mardi 27 août 2013

Retraite : "ce ne sera qu'une réforme a minima", juge le représentant de la CFE-CGC

Allongement de la durée de cotisation après 2020, fiscalisation de la majoration de pension pour les parents de 3 enfants... "Des réformes inadaptées", juge Serge Lavagna, en charge du dossier protection sociale à la CFE-CGC, qui passe en revue les annonces gouvernementales, non sans un brin de fatalisme. "La refonte totale de notre système des retraites vers un régime pérenne attendra encore le prochain quinquennat", déplore-t-il.

Le rachat des années d’études, le point dur pour la CFE-CGC

La CFE-CGC a été reçue le 26 août par le premier ministre concernant la réforme des retraites.
Le gouvernement propose d’allonger progressivement la durée de cotisation à partir de 2020 et ce jusqu’en 2035, date à laquelle elle sera portée à 43 années.
Pour la CFE-CGC il y’a un préalable sans lequel rien ne sera possible pour nous, le rachat des années d’études post bac.
La CFE-CGC tient à redonner des perspectives et de la confiance aux jeunes afin qu’ils ne soient pas sacrifiés.  Principe d’équité, la CFE-CGC demande la prise en compte des années d’études post bac afin que ceux qui arrivent plus tard sur le marché du travail ne finissent pas en déambulatoire au bureau.
Le premier ministre propose à ce stade le rachat d’une année d’étude avec une aide forfaitaire de 1000 euros par trimestre, soit une aide de 4000 euros pour une année
Cette opportunité sera ouverte pendant les cinq premières années du parcours professionnel.
Ce premier geste n’est pas suffisant pour un gouvernement qui souhaite faire des jeunes sa priorité !
La CFE-CGC attend donc une mesure sérieuse avec la possibilité de racheter 1 an pour les diplômés jusqu’à bac +3, et deux ans pour les diplômés au-delà avec une aide forfaitaire de 1 000 euros par trimestre racheté ouvert pendant les 10 premières années du parcours professionnel.
Pour la CFE-CGC ce préalable est indispensable et c’est à la lumière du dispositif définitif que nous envisagerons notre participation ou non à la journée du 10 septembre.

lundi 26 août 2013

Retraites: les "choses avancent" mais "encore des attentes"

"Nous sortons de ce rendez-vous de concertation avec des choses qui avancent mais encore des attentes", a déclaré la présidente de la CFE-CGC, Carole Couvert.
En terme de durée de cotisation, "la réforme Fillon continue son calendrier jusqu'à 2020, donc les règles ne sont pas modifiées jusqu'en 2020", a-t-elle confirmé.
"Au delà, le gouvernement examine deux possibilités, soit continuer sur ce rythme, soit modifier les règles en rajoutant un trimestre tous les trois ans", a-t-elle dit précisant que le gouvernement "penche pour cette solution".
Les deux mécanismes aboutissent à environ 43 ans en 2035.
"L'avantage du trimestre tous les trois ans, c'est que cela donne de la visibilité pour celui qui va partir en retraite", a-t-elle expliqué.
Concernant la prise en compte des années d'études, dont la CFE-CGC fait "un préalable", "le gouvernement nous dit qu'il réfléchit à un dispositif", a souligné Mme Couvert.
Ce dispositif offrirait "la possibilité pour les jeunes de racheter une année d'étude (pour compléter leur durée de cotisation à la retraite, ndlr) avec une aide forfaitaire de 1.000 euros, pendant les cinq premières années du parcours professionnel", a-t-elle expliqué.
Pour la CFE-CGC, "cinq ans c'est trop court" et "il faut au moins (...) étaler la possibilité de racheter (cette année) sur dix ans".

dimanche 25 août 2013

L'épilogue de la réforme des retraites approche

L'épilogue de la réforme des retraites se dessine: le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, devrait s'adresser aux Français dimanche à ce sujet, à la veille d'ultimes rencontres avec les partenaires sociaux sur ce dossier susceptible de plomber le climat social.
C'est la dernière ligne droite pour le gouvernement qui compte ramener le système des retraites à l'équilibre d'ici 2020, année où le déficit, tous régimes confondus, pourrait s'élever à plus de 20 milliards d'euros si rien n'est fait.

samedi 24 août 2013

La CFE-CGC veut changer de nom

La CFE-CGC va ouvrir un site internet en septembre pour que ses adhérents choisissent le nouveau nom du syndicat qui sera dévoilé en 2014, a déclaré vendredi sa présidente Carole Couvert.
"Nous allons ouvrir un site internet à partir de septembre pour que nos adhérents, nos militants puissent faire des propositions", a-t-elle annoncé sur BFM Business.
"Une fois le nom choisi, nous bâtirons toute la stratégie de communication pour dévoiler le nouveau nom au printemps ou à l'été 2014", a-t-elle précisé.
"L'idée, c'est de donner un nouvel élan, de faire passer la CFE-CGC de l'ombre à la lumière et le nom est très difficile à prononcer", a-t-elle dit.
"L'idée, c'est de trouver un nouveau nom qui puisse séduire les jeunes, qui veuille dire quelque chose, si possible qui commence par un A pour être en tête des communiqués intersyndicaux, en tout cas un nom qui porte", a poursuivi la dirigeante syndicale.
Carole Couvert a été élue au mois d'avril à la tête de la Confédération générale des cadres.
(www.lefigaro.fr)

vendredi 23 août 2013

Atos : la CFE-CGC redoute une précarisation des ingénieurs

La CFE-CGC d’Atos anticipe une rentrée morose. Non seulement, le syndicat a observé que les licenciements de salariés « sans cause réelle et sérieuse » se sont poursuivis tout l’été, mais il redoute une dégradation des conditions de travail. Avec en toile de fond, la menace d’une application de l'article 8 de la convention collective Syntec-Cinov.
Cet article prévoit qu’un salarié peut, à « la suite de circonstances particulières résultant de la situation du travail dans l’entreprise », être amené à assumer temporairement une fonction inférieure à celle qu’il assume habituellement. Tout refus de sa part équivalant à une démission. La CFE-CGC rappelle que cette disposition avait été utilisée durant la crise de 2009-2010. « Les ingénieurs d'Atos s'étaient retrouvés alors chauffeurs de camionnettes, installateurs de PC ou en centres d'appel. » (http://pro.01net.com)

mercredi 21 août 2013

La CFE-CGC s’inquiète des suites de l’OPA sur GFI

Lancée au début de l’été, l’OPA des fonds Apax Partners et Boussard & Gavaudan sur GFI est un succès. Les deux actionnaires principaux de GFI détiennent désormais plus de 78 % du capital de la SSII. Ce qui inquiète la CFE-CGC. « C'est peu de dire que le sort de GFI est plus que jamais entre les mains des financiers. » Que vont faire les deux fonds ? Restructuration du capital de GFI, cession ou partenariat avec un autre opérateur, lettres d'intérêt sur tout ou partie de la société... le syndicat échafaude plusieurs scénarios possibles post-OPA. Des hypothèses qui, pour la CFE-CGC, ne serviront en tout cas pas l’intérêt des salariés. D’autant que le syndicat a noté que les frais de restructuration de la société ont plus que doublé en un an, pour s’élever à 5,2 millions d'euros au 30 juin 2013. (http://pro.01net.com)

lundi 19 août 2013

Réforme des retraites : que peuvent espérer les jeunes ?

Longues études, stages, apprentissage : pendant sa formation, on acquiert généralement peu de droits pour la retraite. Et puis, crise oblige, on tarde désormais à décrocher un premier emploi. Là aussi au détriment de son compteur de trimestres. Alors s'il faut allonger encore la durée de cotisation, certains syndicats exigent des compensations pour les jeunes ! Le point sur ce que la réforme pourrait changer. 

mardi 13 août 2013

Satellites : Thales frappe un grand coup au Brésil

L’industrie spatiale française se porte bien. Il y a trois semaines à peine, Thales Alenia Space et Astrium arrachaient la vente de deux satellites d’observation aux Emirats Arabes Unis pour plus de 700 millions d’euros. Aujourd’hui, c’est Thales Alenia Space (TAS) qui remporte la mise, au Brésil cette fois ci, un pays dont la filiale de Thales et de Finmeccanica est bien partie pour en devenir le partenaire spatial stratégique.
Dans un communiqué d’allure anodine, Visiona - une co-entreprise entre l’avionneur Embraer et l’opérateur télécoms Telebras - vient d’annoncer que TAS, associé à Arianespace pour le lancement, a remporté l’appel d’offres portant sur la construction d’un satellite géostationnaire à usage dual (civil et militaire). Le contrat est estimé à un peu moins de 300 millions d’euros. Les deux autres finalistes étaient l’Américain Loral et le japonais Mitsubishi Electric.
Au delà de ce satellite, c’est tout le plan spatial national brésilien qui s’ouvre à l’industriel franco-italien. « Le pays prévoit douze satellites de météorologie et d’observation, sur les dix ans à venir, et deux ou trois satellites de télécommunications supplémentaires. Les autorités locales évoquent un investissement de 8 milliards de dollars », expliquait fin juin aux « Echos » son PDG, Jean-Loïc Galle.
Le contrat prévoit un accord de transfert de technologie qui fera de TAS le partenaire industriel de référence du Brésil pour mener à bien son plan.

lundi 12 août 2013

Un compte-pénibilité qui ne fait pas le compte !

Pour la CFE-CGC, le traitement de la pénibilité n‘est pas un coût, c’est un investissement.
La mise en place proposée par le gouvernement d’un compte pénibilité, préconisé dans le rapport Moreau présente des attraits.
A ce nouveau concept la CFE-CGC dit « Oui, mais… ! »
« Oui » car donner des trimestres de cotisations en plus c’est donner du temps de vie personnel à ceux qui ont mis en jeu leur espérance de vie en s’exposant aux risques de certains travaux ; la proposition est donc louable.
« Mais », la copie est globalement insuffisante
En effet, le process de mise en place reste à ce jour opaque et le sujet de la pénibilité est un sujet à part entière qui ne doit pas être la seule contrepartie à la réforme des retraites.
Pour la CFE-CGC, le gouvernement doit mettre en place une véritable méthode de travail afin que les partenaires sociaux s’accordent de manière responsable sur le traitement de ce sujet, qui n’est qu’un des pans de la réforme des retraites.
La CFE-CGC ne regardera pas cette réforme nécessaire par le « petit bout de la lorgnette » !

2000 embauches nécessaires pour préparer le futur

3 questions à... DAVID TOURNADRE DRH de Thales

Comment se sont déroulées les négociations avec les syndicats sur le contrat de génération ?
Nous étions déjà engagés dans une négociation sur la gestion prévisionnelle des emplois et du développement professionnel des jeunes et des seniors depuis plus d'un an. L'annonce du gouvernement sur les contrats de génération était donc plutôt une bonne nouvelle. Elle nous a permis d'accélérer ces discussions vers un accord unique centré sur le transfert des savoirs et des compétences.
Quelles ont été les pierres d'achoppement de la négociation ? Et les points qui ont fait consensus ?
Si nous sommes vite tombés d'accord sur le cadre général - embauche de nombreux jeunes, hausse du nombre de formations en alternance, maintien et recrutement de seniors dans l'entreprise, création d'une bourse Thales d'aide aux études, afin de financer l'obtention d'un DUT ou d'un BTS pour une vingtaine de jeunes - dans un environnement économique et industriel contraint, il a fallu négocier plus avant sur les objectifs chiffrés. Mais, dans l'ensemble, les tractations se sont déroulées sans encombre, les notions de tutorat et de transmission de savoir étant déjà bien implantées dans notre culture d'entreprise, et un accord a pu voir le jour relativement rapidement. Cette négociation nous a également permis d'aborder d'autres sujets connexes, telle que la question du financement et de la caution du logement de nos jeunes venant de province.
Pourquoi 2.000 emplois ? Ce chiffre était-il déjà inscrit dans vos tablettes ou un consensus a-t-il émergé durant les négociations ?
Notre industrie se caractérise par des cycles commerciaux et industriels longs, avec des horizons relativement éloignés. Nous avons donc une idée assez précise de nos besoins en talents et compétences pour les prochaines années. Malgré la crise qui sévit sur nos marchés européens, Thales se doit de maintenir des compétences critiques pour assurer sa compétitivité et préparer la montée en puissance du groupe dans les pays émergents. Dans ces conditions, ce chiffre de 2.000 nouvelles embauches n'est pas un chiffre qui relève d'une stratégie de communication. Il représente un objectif ambitieux, mais nécessaire pour préparer le futur. Les contrats de génération vont nous permettre de préparer l'avenir de notre entreprise en favorisant le transfert de compétences de nos salariés les plus expérimentés vers les plus jeunes en quête de formation.
(Par Boris Meton LesEchos.fr)

vendredi 2 août 2013

BONNES VACANCES !

Comme nos ministres (sauf les plus zélés), l'équipe du blog prend, elle aussi, quelques jours de repos bien mérités.
Alors, bonnes vacances à tous et à très bientôt !

Loi de programmation militaire : les 7 chiffres clés de l'armée de demain

Le projet de loi de programmation militaire 2014-2019, présenté en Conseil des ministres, insiste sur la capacité opérationnelle des armées malgré la rigueur budgétaire. Traduction du nouveau Livre blanc de la Défense, ce texte a été rédigé dans un contexte de "difficulté sans précédent depuis la dernière guerre mondiale", selon l'entourage du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian. Mais il se fait fort de maintenir les ambitions de la France, son dispositif de dissuasion nucléaire et son rang de deuxième puissance militaire de l'UE derrière la Grande-Bretagne, alors que l'intervention au Mali reste un succès de la présidence Hollande.
Décryptage en 7 chiffres : lire l'article