En refusant de signer le pacte de Responsabilité, la présidente de la Confédération réaffirme le rôle d’un syndicat chargé de défendre les intérêts de ceux que l’on entend jamais, les classes moyennes.
C’était la discrète. Depuis quelques jours, c’est celle qui a dit non. Non au pacte de responsabilité. Non aux réformes de l’assurance-chômage. Et à travers ce coup d’éclat, non au matraquage d’une catégorie sociale “prise entre le marteau et l’enclume – pas assez riche pour s’exiler fiscalement et pas assez pauvre pour toucher les aides” et à qui on demande toujours plus. Pour la CFE-CGC et pour sa nouvelle présidente, Carole Couvert, le changement de ton est radical et, venant d’un syndicat qui a toujours privilégié la concertation et vu dans le dialogue social “un levier de performance et donc un moteur de compétitivité”, adepte des logiques gagnant-gagnant et étranger à “la culture de la manifestation”, il a de quoi surprendre. Tant mieux. Pour Carole Couvert, le message se devait d’être clair et sans appel. Au point de constituer “un signal d’alerte” à l’adresse du gouvernement et, à travers lui, un appel à une prise de conscience rapide du fait que, “non, il n’y a pas que les bas salaires à prendre en compte”.
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