L'étendue des pertes d'Areva -un gouffre financier de 4,9 milliards d'euros au titre de l'exercice 2014-, est un séisme au sein du groupe nucléaire public. Dans une lettre adressée à François Hollande, la CFE-CGC, le syndicat des cadres d'Areva, représentant environ 20% des 45 000 salariés, affirme découvrir « avec ahurissement le naufrage financier de leur groupe, que l’on qualifiait il y a peu encore de fleuron de l’industrie française». Par cette lettre, le syndicat veut faire entendre au Président de la République « l'amertume et la colère » des salariés d'Areva qui, assure-t-il, «ont toujours été à la hauteur des exigences en matière de sûreté et d’efficacité, et sont conscients de n’avoir aucune responsabilité dans la présente situation ».
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