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vendredi 21 décembre 2012

Sécurisation de l’emploi - Des pacotilles

19 et 20 décembre 2012 ou lart patronal de freiner une négociation qui avançait vers le consensus ! Est-ce bien digne de lurgence à relever le marché du travail de la chute où les plans sociaux successifs lentraîne ?
Cependant, la CFE-CGC a obtenu quelques avancées : un compte personnel de formation tout au long de la vie et un droit à la mobilité temporaire plutôt bien encadré...mais les enjeux sont tels que ces propositions pèsent bien peu face aux demandes réaffirmées du MEDEF de libéralisation maximale des procédures de licenciements, face à une « barémisation » indécente des indemnités et dommages et intérêt !
Le MEDEF, en dépit des contrepropositions constructives de la CFE-CGC, na reculé ni sur les délais et les coûts des expertises, ni sur le délai de prescription, ni sur la remise au goût du jour des contrats précaires atypiques !
Et pourtant ! Il eut été facile pour le patronat de revoir les contreparties, daccepter un véritable renforcement du dialogue social bien en amont de toutes les opérations de restructurations ! Quant au renforcement de la gouvernance, notamment par des administrateurs salariés au sein des instances de décision de lentreprise, ce ne fut qu’une ébauche.
La CFE-CGC ne peut se contenter dune solidarité nationale via l'élargissement éventuel des complémentaires santé et de prévoyance. Elle porte l'attente de tous les personnels d’encadrement et leur volonté d'avancer vers les mesures nécessaires à la survie de leur entreprise dès lors que ces situations auront été négociées en amont et adaptées aux salariés (mobilité, maintien dans lemploi, PSE...). Elle ne peut se contenter de gains de pacotille !
La CFE-CGC cherche un accord gagnant-gagnant et s’en donne les moyens ! Elle veut donc être entendue. Il y va de sa responsabilité comme de celle du patronat !

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