Lors de la consultation en CCE du 5 mai, les élus CFE-CGC se sont prononcés sur le projet.
Des points positifs :
- La consolidation financière du nouveau périmètre, permettant de répondre à de gros appels d’offre dans les domaines d’activités de T3S,
- Le continuum Défense-Sécurité apporte de réelles synergies tant techniques (socle de solutions communes, opportunités pour IND au profit des activités T3S) que commerciales (export civil),
Trop de zones d’ombres, la Direction n’ayant pas su répondre de manière convaincante aux questions et inquiétudes des élus, en particulier sur les points suivants :
- Impact réel sur l’emploi, en particulier dans les Directions Fonctionnelles (doublons), la Direction des opérations (intégration des équipes T3S) alors même que de nouvelles réductions ont été récemment annoncées dans l’activité transport T3S,
- Fiabilité des prévisions de la Direction (pas de véritable budget pluri-annuel du nouvel ensemble ni de prévisions détaillées des charges, simple évaluation des synergies…)
- Conséquences de la baisse attendue du résultat et du crédit impôt-recherche sur l’intéressement et la participation,
- Avenir de l’activité transport (risque de marginalisassion) et pérennité du site de Bretigny,
- Fermeture de Massy sans lien direct avec la fusion.
Ce projet de fusion présente de réels intérêts mais semble précipité car, encore une fois, la logique économique à court terme l’emporte sur l’élaboration d’un projet vraiment mature.
Les élus CFE-CGC ont par conséquent voté CONTRE.
lundi 30 mai 2011
INTEGRATION DE T3S DANS TCF, LES ELUS CFE-CGC VOTENT CONTRE
samedi 28 mai 2011
NAO : UN BILAN CONTRASTE ET LA STRATEGIE CFE-CGC CONFORTEE
Les NAO 2011 ont été l’occasion d’une mobilisation sans précédent des mensuels et des I&C de TCF.
Constatant que la politique salariale des ces dix dernières années n’est plus adaptée au contexte actuel du groupe, la CFE-CGC propose une politique de rupture.
Réintroduction de la dimension collective, garantie du pouvoir d’achat, reconnaissance des performances du salarié et réelles perspectives de progression de carrière, intéressement significatif aux performances de l’entreprise…
La CFE-CGC constate que ces dimensions ont été délaissées ces dernières années au profit d’un système opaque et démotivant, avec pour conséquence la baisse du pouvoir d’achat avec un décrochage par rapport au marché, l’incompréhension des salariés face au système d’évaluation des performances et de détermination des augmentations, le découragement et la démotivation.
A l’occasion des NAO 2011, vos élus CFE-CGC n’ont pas souhaité poursuivre indéfiniment la lutte sous la forme de débrayages successifs qui n’ont conduit qu’à l’octroi de mesures à portée limitée (compléments de prime de 2 X 100€). En cristallisant l’action sur le résultat à court terme, on a pérennisé une fois de plus, comme nous le craignions, la sortie de crise traditionnelle avec l’octroi d’une prime, ce qui occulte le véritable enjeu : la refonte de la politique salariale.
Constatant que la politique salariale des ces dix dernières années n’est plus adaptée au contexte actuel du groupe, la CFE-CGC propose une politique de rupture.
Réintroduction de la dimension collective, garantie du pouvoir d’achat, reconnaissance des performances du salarié et réelles perspectives de progression de carrière, intéressement significatif aux performances de l’entreprise…
La CFE-CGC constate que ces dimensions ont été délaissées ces dernières années au profit d’un système opaque et démotivant, avec pour conséquence la baisse du pouvoir d’achat avec un décrochage par rapport au marché, l’incompréhension des salariés face au système d’évaluation des performances et de détermination des augmentations, le découragement et la démotivation.
A l’occasion des NAO 2011, vos élus CFE-CGC n’ont pas souhaité poursuivre indéfiniment la lutte sous la forme de débrayages successifs qui n’ont conduit qu’à l’octroi de mesures à portée limitée (compléments de prime de 2 X 100€). En cristallisant l’action sur le résultat à court terme, on a pérennisé une fois de plus, comme nous le craignions, la sortie de crise traditionnelle avec l’octroi d’une prime, ce qui occulte le véritable enjeu : la refonte de la politique salariale.
vendredi 27 mai 2011
« CRISTAL ET NOUS » : INQUIETUDE AUJOURD’HUI, COLERE DEMAIN ?
Dès l’annonce des grandes lignes du projet CRISTAL, la CFE-CGC avait alerté les salariés sur les conséquences néfastes du choix imposé du site de Gennevilliers et du tout « espace collaboratif ».
Associés à une estimation bien trop juste des besoins en surface, ces deux choix initiaux et figés montrent aujourd’hui toutes leurs limites et l’opération de com’ « CRISTAL et moi » n’a fait que confirmer ce constat auprès des salariés.
En voici quelques illustrations:
- Espaces collaboratifs : limités initialement à des entités de 16, ils sont passés à 35, voire à 70 personnes par « plateau »
- Postes de travail : le standard présenté est le bloc de 4 (2 côte à côte et 2 face à face), une disposition « scolaire » qui accentue encore plus la sensation de promiscuité et d’uniformisation. A priori les autres dispositions plus « respirables » (2 de face, 1 latéral) exigeraient trop de surface !
- Aménagements : le cabinet expert en aménagement mandaté par Thales semble connaître moins bien les normes et recommandations acoustiques pour les espaces collaboratifs que les membres du CHS-CT, un comble !
- Accès : un vrai casse-tête pour les voitures (engorgement, pas assez d’accès) et une offre en net retrait par rapport à Colombes pour les transports en commun. Une seule bonne nouvelle néanmoins, la navette Thales « RER – Les Courtilles – CRISTAL » que la Direction a confirmé (mais quelle sera sa fréquence ?). De son côté, la « passerelle » vers le RER C reste toujours assez vague quant à sa date de disponibilité et sa définition (sécurisation, surveillance, etc.)
- Hygiène et santé : la proximité de l’A86 (sans séparation) et de sa pollution, la WiFi généralisée, le traitement acoustique (réputé excessivement délicat) des espaces collaboratifs, la qualité hygiénique des matériaux (moquettes, mobilier), pour tous ces aspects, entre autres, qui peuvent contribuer à dégrader à plus où moins long terme la santé des salariés, nous attendons encore des réponses appropriées.
Face à l’ampleur du projet et aux conséquences de ses choix initiaux hasardeux, la Direction de TCF semble aujourd’hui un peu dépassée et le management de proximité, confronté à la gestion de m² plutôt étriqués, peine à relayer auprès des salariés l’optimisme véhiculé par la com’ CRISTAL.
A tout cela s’ajoute un réel manque d’information de vos élus CE et CHSCT de la part de la Direction qui ne diffuse qu’une information privilégiant l’avancement du projet sur son contenu, ce qui ne facilite pas l’analyse du projet et retarde l’identification et la mise en place des actions correctrices encore possibles.
Face à ce déficit d’information, nous vous demandons donc de ne pas hésiter à remonter à vos élus CFE-CGC toutes vos remarques, critiques et suggestions sur CRISTAL, ainsi que les informations que vous auriez pu obtenir sur vos futurs espaces et zones de travail.
Nous sommes bientôt à un an d’un déménagement qui suscite de plus en plus de méfiance voire de défiance de la part des salariés. Face à cette situation aujourd’hui inquiétante, demain peut-être insupportable, les élus CFE-CGC useront de tous les leviers pour réorienter CRISTAL dans le sens de l’intérêt et du respect des salariés de TCF :
- implication accrue du CHS-CT et du CE, avec usage du droit d’alerte ou de retrait si nécessaire
- enquêtes directes auprès des salariés (transports, aménagements)
- appel à des expertises externes
Associés à une estimation bien trop juste des besoins en surface, ces deux choix initiaux et figés montrent aujourd’hui toutes leurs limites et l’opération de com’ « CRISTAL et moi » n’a fait que confirmer ce constat auprès des salariés.
En voici quelques illustrations:
- Espaces collaboratifs : limités initialement à des entités de 16, ils sont passés à 35, voire à 70 personnes par « plateau »
- Postes de travail : le standard présenté est le bloc de 4 (2 côte à côte et 2 face à face), une disposition « scolaire » qui accentue encore plus la sensation de promiscuité et d’uniformisation. A priori les autres dispositions plus « respirables » (2 de face, 1 latéral) exigeraient trop de surface !
- Aménagements : le cabinet expert en aménagement mandaté par Thales semble connaître moins bien les normes et recommandations acoustiques pour les espaces collaboratifs que les membres du CHS-CT, un comble !
- Accès : un vrai casse-tête pour les voitures (engorgement, pas assez d’accès) et une offre en net retrait par rapport à Colombes pour les transports en commun. Une seule bonne nouvelle néanmoins, la navette Thales « RER – Les Courtilles – CRISTAL » que la Direction a confirmé (mais quelle sera sa fréquence ?). De son côté, la « passerelle » vers le RER C reste toujours assez vague quant à sa date de disponibilité et sa définition (sécurisation, surveillance, etc.)
- Hygiène et santé : la proximité de l’A86 (sans séparation) et de sa pollution, la WiFi généralisée, le traitement acoustique (réputé excessivement délicat) des espaces collaboratifs, la qualité hygiénique des matériaux (moquettes, mobilier), pour tous ces aspects, entre autres, qui peuvent contribuer à dégrader à plus où moins long terme la santé des salariés, nous attendons encore des réponses appropriées.
Face à l’ampleur du projet et aux conséquences de ses choix initiaux hasardeux, la Direction de TCF semble aujourd’hui un peu dépassée et le management de proximité, confronté à la gestion de m² plutôt étriqués, peine à relayer auprès des salariés l’optimisme véhiculé par la com’ CRISTAL.
A tout cela s’ajoute un réel manque d’information de vos élus CE et CHSCT de la part de la Direction qui ne diffuse qu’une information privilégiant l’avancement du projet sur son contenu, ce qui ne facilite pas l’analyse du projet et retarde l’identification et la mise en place des actions correctrices encore possibles.
Face à ce déficit d’information, nous vous demandons donc de ne pas hésiter à remonter à vos élus CFE-CGC toutes vos remarques, critiques et suggestions sur CRISTAL, ainsi que les informations que vous auriez pu obtenir sur vos futurs espaces et zones de travail.
Nous sommes bientôt à un an d’un déménagement qui suscite de plus en plus de méfiance voire de défiance de la part des salariés. Face à cette situation aujourd’hui inquiétante, demain peut-être insupportable, les élus CFE-CGC useront de tous les leviers pour réorienter CRISTAL dans le sens de l’intérêt et du respect des salariés de TCF :
- implication accrue du CHS-CT et du CE, avec usage du droit d’alerte ou de retrait si nécessaire
- enquêtes directes auprès des salariés (transports, aménagements)
- appel à des expertises externes
mardi 24 mai 2011
Politique de rémunération du Groupe : la CFE-CGC interpelle la direction !
Voici une lettre adressée par les Délégués Syndicaux Centraux CFE-CGC aux DRH de TCF et du Groupe concernant la politique de rémunération de Thales : constat, analyse et propositions de la CFE-CGC.
Lire la lettre
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Égalité professionnelle : projet inacceptable
Un projet de décret relatif à l'égalité professionnelle donnerait au patronat tout le loisir de repousser ses obligations en la matière. La CFE-CGC parle de texte affligeant et méprisant pour les femmes...
Lire le communiqué
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vendredi 20 mai 2011
ELECTIONS AU CONSEIL DE SURVEILLANCE DU FCPE ACTIONNARIAT SALARIE THALES 2011
Les porteurs de parts pourront voter du 23 mai au 10 juin prochain par internet à l'adresse suivante :
www.votes.voxaly.com/thalesfcpe
Si vous êtes concernés, vous recevrez vos codes de connexion par courrier postal à partir du 20 mai.
Lire pourquoi il faut voter CFE-CGC
www.votes.voxaly.com/thalesfcpe
Si vous êtes concernés, vous recevrez vos codes de connexion par courrier postal à partir du 20 mai.
Lire pourquoi il faut voter CFE-CGC
Accord Safran / Thales : "un schéma industriel absurde"
Le 20 mai 2011 par Remy Maucourt (http://www.usinenouvelle.com/)
Les deux groupes de défense vont échanger certaines activités stratégiques. En interne, d'aucuns considèrent que l'impact de ces mouvements sera négatif pour la compétitivité. C'est notamment le point de vue de Gérard Mardiné, représentant CFE-CGC chez Safran.
Le rapprochement Safran/Thales, en cours de négociation, ne fait pas que des heureux. Gérard Mardiné, coordinateur CFE-CGC chez Safran, considère que ces échanges d'actifs suivent "un schéma industriel absurde et forcément destructeur". Les discussions entre les deux groupes sont déjà très avancées, après des années d'hésitations.
Le périmètre des échanges est défini. Charles Edelstenne, PDG de Dassault Aviation (premier actionnaire privé de Thales), l'a confirmé : "Thales récupère l'optronique et Safran récupère la navigation inertielle".
Mais pour Gérard Mardiné, cet échange est industriellement néfaste. "Séparer l'optronique et la navigation inertielle est destructeur d'avantages compétitifs." Ces deux activités sont très imbriquées. Les équipements optroniques les plus récents intègrent de nombreux éléments issus de la navigation inertielle. Par exemple, les fonctions d'orientation et de localisation du système Félin combinent les deux types de compétences.
Doublement perdant
La division optronique de Safran est en pleine croissance, 20% l'année dernière selon Gérard Mardiné. Le syndicaliste considère que cette bonne santé est due au savoir faire du groupe dans le domaine de la navigation, qui apporterait des éléments qualitatifs supérieurs à ceux de la concurrence. Créer un pôle optronique déconnecté des compétences de navigation serait donc néfaste pour la qualité des produits.
La filière de navigation inertielle a également beaucoup à perdre à être séparés de l'optronique. Ces technologies, très spécifiques, ne sont utilisées à grande échelle que grâce à leur intégration dans des équipements optroniques. Pour utiliser le même exemple, 22 588 systèmes Félin ont été commandés par l'armée de Terre. Cela représente une charge de travail vitale pour les équipes spécialisées sur la navigation inertielle.
Les autres utilisations, pour l'aéronautique ou les sous-marins, représentent des volumes beaucoup plus faibles. Mais la navigation inertielle est une activité stratégique, qui sera maintenue par les pouvoirs publics indépendamment du marché. Gérard Mardiné est certain que "le maintien des compétences coûtera plus cher".
Le responsable de la CFE-CGC affirme qu'il n'est pas opposé aux rapprochements. Mais "il faut étudier différents schémas, prendre en compte les logiques industrielles". Il considère que l'accord en négociation actuellement n'est étudié que sous les angles capitalistiques et financiers. "On va se retrouver à organiser des manifestations pour défendre le bon sens industriel. On en est là."
Les deux groupes de défense vont échanger certaines activités stratégiques. En interne, d'aucuns considèrent que l'impact de ces mouvements sera négatif pour la compétitivité. C'est notamment le point de vue de Gérard Mardiné, représentant CFE-CGC chez Safran.
Le rapprochement Safran/Thales, en cours de négociation, ne fait pas que des heureux. Gérard Mardiné, coordinateur CFE-CGC chez Safran, considère que ces échanges d'actifs suivent "un schéma industriel absurde et forcément destructeur". Les discussions entre les deux groupes sont déjà très avancées, après des années d'hésitations.
Le périmètre des échanges est défini. Charles Edelstenne, PDG de Dassault Aviation (premier actionnaire privé de Thales), l'a confirmé : "Thales récupère l'optronique et Safran récupère la navigation inertielle".
Mais pour Gérard Mardiné, cet échange est industriellement néfaste. "Séparer l'optronique et la navigation inertielle est destructeur d'avantages compétitifs." Ces deux activités sont très imbriquées. Les équipements optroniques les plus récents intègrent de nombreux éléments issus de la navigation inertielle. Par exemple, les fonctions d'orientation et de localisation du système Félin combinent les deux types de compétences.
Doublement perdant
La division optronique de Safran est en pleine croissance, 20% l'année dernière selon Gérard Mardiné. Le syndicaliste considère que cette bonne santé est due au savoir faire du groupe dans le domaine de la navigation, qui apporterait des éléments qualitatifs supérieurs à ceux de la concurrence. Créer un pôle optronique déconnecté des compétences de navigation serait donc néfaste pour la qualité des produits.
La filière de navigation inertielle a également beaucoup à perdre à être séparés de l'optronique. Ces technologies, très spécifiques, ne sont utilisées à grande échelle que grâce à leur intégration dans des équipements optroniques. Pour utiliser le même exemple, 22 588 systèmes Félin ont été commandés par l'armée de Terre. Cela représente une charge de travail vitale pour les équipes spécialisées sur la navigation inertielle.
Les autres utilisations, pour l'aéronautique ou les sous-marins, représentent des volumes beaucoup plus faibles. Mais la navigation inertielle est une activité stratégique, qui sera maintenue par les pouvoirs publics indépendamment du marché. Gérard Mardiné est certain que "le maintien des compétences coûtera plus cher".
Le responsable de la CFE-CGC affirme qu'il n'est pas opposé aux rapprochements. Mais "il faut étudier différents schémas, prendre en compte les logiques industrielles". Il considère que l'accord en négociation actuellement n'est étudié que sous les angles capitalistiques et financiers. "On va se retrouver à organiser des manifestations pour défendre le bon sens industriel. On en est là."
Management par le stress : faute inexcusable
En 2006, un ingénieur de Renault s’est suicidé dans son entreprise, ne supportant plus les conditions de son travail. Aujourd’hui, la justice est passée pour reconnaître la « faute inexcusable » de l’employeur.
La CFE-CGC prend acte avec satisfaction de cette décision : la Cour d’appel de Versailles reconnaît que le management par le stress, poussé dans ses extrémités, représente un grave danger pour les salariés.
La CFE-CGC, depuis plusieurs années, affirme la nécessité de revoir l’organisation du travail compte tenu de ses effets sur la santé des employés. Avec cette décision, elle voit confortée sa démarche dans la lutte contre le stress au travail, véritable maladie professionnelle, imputable la plupart du temps à des méthodes de management inhumaines, uniquement fondées sur la pression psychologique et la course au rendement.
Elle espère que ses préconisations pour une plus grande écoute des salariés et de leurs représentants dans la gestion des ressources humaines soit une source d’inspiration pour tous les employeurs qui, avec la jurisprudence qui se dessine, ne pourront plus ignorer la réalité des méfaits du stress dans leurs entreprises.
La CFE-CGC prend acte avec satisfaction de cette décision : la Cour d’appel de Versailles reconnaît que le management par le stress, poussé dans ses extrémités, représente un grave danger pour les salariés.
La CFE-CGC, depuis plusieurs années, affirme la nécessité de revoir l’organisation du travail compte tenu de ses effets sur la santé des employés. Avec cette décision, elle voit confortée sa démarche dans la lutte contre le stress au travail, véritable maladie professionnelle, imputable la plupart du temps à des méthodes de management inhumaines, uniquement fondées sur la pression psychologique et la course au rendement.
Elle espère que ses préconisations pour une plus grande écoute des salariés et de leurs représentants dans la gestion des ressources humaines soit une source d’inspiration pour tous les employeurs qui, avec la jurisprudence qui se dessine, ne pourront plus ignorer la réalité des méfaits du stress dans leurs entreprises.
jeudi 19 mai 2011
LA CFE-CGC DEMANDE L'OUVERTURE DE NEGOCIATIONS SUR LE PERCO
La CFE-CGC demande l'ouverture de négociations sur les modalités et l'abondement spécifique des sommes versées dans le PERCO (Plan d'Epargne Retraite Collectif) dans le cadre de jours de repos non pris ou affectés au Compte Epargne Temps (CET) quand il existe.
Lire le courrier
Lire le courrier
mardi 17 mai 2011
RETRAITHON - LILLE 23 mai
La CFE-CGC lance une opération de sensibilisation pour la sauvegarde de la retraite : le Retraithon. La retraite n'étant pas financée, ne risque-t-on pas de demander aux Français de mettre la main à la poche ?
À l'image du Téléthon, la retraite aussi est une grande cause nationale, qui mérite, dès lors, une collecte pour assurer son financement. C'est cette allégorie, en forme de clin d'œil, que représente le Retraithon, opération relayée par les unions territoriales CFE-CGC dans une action de proximité et de notoriété, dont les bénéfices seront reversés à des associations caritatives.
Carole Couvert, secrétaire générale de la CFE-CGC, sera présente, le 23 mai à Lille pour une nouvelle action Retraithon.
En savoir plus sur le Retraithon
À l'image du Téléthon, la retraite aussi est une grande cause nationale, qui mérite, dès lors, une collecte pour assurer son financement. C'est cette allégorie, en forme de clin d'œil, que représente le Retraithon, opération relayée par les unions territoriales CFE-CGC dans une action de proximité et de notoriété, dont les bénéfices seront reversés à des associations caritatives.
Carole Couvert, secrétaire générale de la CFE-CGC, sera présente, le 23 mai à Lille pour une nouvelle action Retraithon.
En savoir plus sur le Retraithon
lundi 16 mai 2011
Le rapprochement Thales-Safran serait bouclé selon la presse ... mais toujours pas de convocation des instances sociales !
Selon le président de Dassault Aviation, Thales et Safran se seraient mis d'accord sur le périmètre d'échange. Resterait à discuter du prix...
S'exprimant en marge du salon EBACE de l'aviation d'affaires, le président de Dassault Aviation, Charles Edelstenne, a révélé certains termes de l'accord concernant le rapprochement entre Thales et Safran... Encore à confirmer.
Après des années de discussions interrompues puis reprises, les deux groupes se seraient enfin mis d'accord : Thales reprendra les activités d'optronique de Safran en échange de ses activités dans le domaine de la navigation inertielle, de la génération électrique et de la sécurité, plus d'autres activités moins importantes. Quant à la question du versement par Thales d'une soulte destinée à rendre l'échange d'actifs équitable, elle serait toujours d'actualité. Charles Edelstenne n'a toutefois pas confirmé les 500 millions d'euros évoqués la semaine dernière. Pas plus qu'il n'a évoqué la possibilité d'un regroupement des activités avioniques tant convoitées par Safran au sein d'une coentreprise.
Principal point d'achoppement entre les deux groupes, ces activités ne figurent pas dans l'accord. Thales avait jusque-là toujours refusé de s'en séparer. Safran aura donc cédé, sans doute sous la pression de l'Etat qui n'a cessé de pousser les deux groupes au rapprochement sous l'exigence de restrictions budgétaires. L'accord pourrait être signé cet été.
S'exprimant en marge du salon EBACE de l'aviation d'affaires, le président de Dassault Aviation, Charles Edelstenne, a révélé certains termes de l'accord concernant le rapprochement entre Thales et Safran... Encore à confirmer.
Après des années de discussions interrompues puis reprises, les deux groupes se seraient enfin mis d'accord : Thales reprendra les activités d'optronique de Safran en échange de ses activités dans le domaine de la navigation inertielle, de la génération électrique et de la sécurité, plus d'autres activités moins importantes. Quant à la question du versement par Thales d'une soulte destinée à rendre l'échange d'actifs équitable, elle serait toujours d'actualité. Charles Edelstenne n'a toutefois pas confirmé les 500 millions d'euros évoqués la semaine dernière. Pas plus qu'il n'a évoqué la possibilité d'un regroupement des activités avioniques tant convoitées par Safran au sein d'une coentreprise.
Principal point d'achoppement entre les deux groupes, ces activités ne figurent pas dans l'accord. Thales avait jusque-là toujours refusé de s'en séparer. Safran aura donc cédé, sans doute sous la pression de l'Etat qui n'a cessé de pousser les deux groupes au rapprochement sous l'exigence de restrictions budgétaires. L'accord pourrait être signé cet été.
vendredi 13 mai 2011
Du travail au noir chez Thales ?
La Loi du 09 novembre 2010 ouvre la possibilité aux salariés d’affecter au Perco 5 jours de repos non pris par an. Mais qui est gagnant, vous ou THALES ?
Lire le tract
Vous vous retrouvez dans nos propositions et dans nos positions, rejoignez le syndicat qui défend tous les salariés, … rejoignez la CFE-CGC
Lire le tract
Vous vous retrouvez dans nos propositions et dans nos positions, rejoignez le syndicat qui défend tous les salariés, … rejoignez la CFE-CGC
vendredi 6 mai 2011
CCE du 5 mai - Evolution des effectifs TCF : bilan et prévisions : avis négatif de la CFE-CGC
EVOLUTION DES EFFECTIFS – BILAN AU 31 DECEMBRE 2010
Points négatifs relevés par la CFE-CGC :
- Baisse continue des effectifs de BRIVE (-10 en 2010)
- Baisse des effectifs de COLOMBES (-15 en 2010)
- Stagnation des effectifs de LAVAL (inchangé en 2010)
- Pyramides des âges défavorables pour les Administratifs, les Techniciens, Laval et Brive
- Taux de recrutement des femmes encore trop faible = 18 % (21 % de femmes dans TCF)
- Taux de femmes dans les NR 8 à 11 trop faible
EVOLUTION DES EFFECTIFS – PREVISIONS 2011
Points négatifs relevés par la CFE-CGC :
- Baisse générale des effectifs : -115, soit –2%
- Baisse continue des effectifs de BRIVE (-11 en 2011)
- Légère progression des effectifs de LAVAL, mais insuffisante par rapport à la mise en place du plan Lotus sur les IFF
Points négatifs relevés par la CFE-CGC :
- Baisse continue des effectifs de BRIVE (-10 en 2010)
- Baisse des effectifs de COLOMBES (-15 en 2010)
- Stagnation des effectifs de LAVAL (inchangé en 2010)
- Pyramides des âges défavorables pour les Administratifs, les Techniciens, Laval et Brive
- Taux de recrutement des femmes encore trop faible = 18 % (21 % de femmes dans TCF)
- Taux de femmes dans les NR 8 à 11 trop faible
EVOLUTION DES EFFECTIFS – PREVISIONS 2011
Points négatifs relevés par la CFE-CGC :
- Baisse générale des effectifs : -115, soit –2%
- Baisse continue des effectifs de BRIVE (-11 en 2011)
- Légère progression des effectifs de LAVAL, mais insuffisante par rapport à la mise en place du plan Lotus sur les IFF
CCE du 5 mai - La CFE-CGC se prononce CONTRE le projet de fusion TCF-T3S
Lors de la réunion du 5 mai, les élus du CCE ont accepté la consultation sur le projet de fusion par absorption de T3S par TCF. Le vote a été CONTRE à l'unanimité. Voici les éléments positifs et négatifs mis en exergue par la CFE-CGC.
Points positifs
La fusion va faciliter les coopérations et les transferts de compétences.
Il existe des synergies entre certains domaines / secteurs de TCF et T3S.
La société après fusion aura plus de poids financier et de crédibilité pour aborder les marchés de la sécurité.
La fusion devrait apporter des relais de croissance à l’export pour TCF.
Points négatifs
La fusion telle que présentée n’est qu’une première étape avec une organisation cible qui serait la juxtaposition dans TCF des activités et fonctions de T3S. Pour nous, ce n’est qu’une organisation transitoire.
A terme, il y a risque de doublons (notamment au niveau du management), l’optimisation des services fonctionnels sera possible, ainsi qu’une plus grande intégration de certaines activités.
Impact négatif sur la participation remontée au groupe, au moins pour 2011 (à cause des pertes prévues pour T3S) -> il faudra que la direction de TCF compense d’une manière ou d’une autre cet effet négatif pour les salariés
Certains coûts liés à la fusion nous semblent avoir été minimisés, notamment les coûts de changement des systèmes d’information.
Absence de véritable budget 2011 et d’un Budget Pluri-Annuel (BPA) pour la société cible.
Quelles sont les conséquences sur l’emploi à court et moyen termes ?
- A court terme, on a une estimation peu précise des 3 M€ de gains espérés sur la structure.
- Et rien à moyen terme (période 2011-2014) !
Peu de précision de la part de la direction sur les conséquences sur l’emploi.
La CFE-CGC demande la mise en place d’une commission anticipation à TCF pour suivre ces questions d’emploi.
Points positifs
La fusion va faciliter les coopérations et les transferts de compétences.
Il existe des synergies entre certains domaines / secteurs de TCF et T3S.
La société après fusion aura plus de poids financier et de crédibilité pour aborder les marchés de la sécurité.
La fusion devrait apporter des relais de croissance à l’export pour TCF.
Points négatifs
La fusion telle que présentée n’est qu’une première étape avec une organisation cible qui serait la juxtaposition dans TCF des activités et fonctions de T3S. Pour nous, ce n’est qu’une organisation transitoire.
A terme, il y a risque de doublons (notamment au niveau du management), l’optimisation des services fonctionnels sera possible, ainsi qu’une plus grande intégration de certaines activités.
Impact négatif sur la participation remontée au groupe, au moins pour 2011 (à cause des pertes prévues pour T3S) -> il faudra que la direction de TCF compense d’une manière ou d’une autre cet effet négatif pour les salariés
Certains coûts liés à la fusion nous semblent avoir été minimisés, notamment les coûts de changement des systèmes d’information.
Absence de véritable budget 2011 et d’un Budget Pluri-Annuel (BPA) pour la société cible.
Quelles sont les conséquences sur l’emploi à court et moyen termes ?
- A court terme, on a une estimation peu précise des 3 M€ de gains espérés sur la structure.
- Et rien à moyen terme (période 2011-2014) !
Peu de précision de la part de la direction sur les conséquences sur l’emploi.
La CFE-CGC demande la mise en place d’une commission anticipation à TCF pour suivre ces questions d’emploi.
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