Les salariés qui ne décrochent jamais de leur travail, en particulier à cause de l’Internet et de leur téléphone portable, sont victimes d’une «surcharge mentale» de travail, met en garde Bernard Salengro, responsable de l’Observatoire du stress à la CFE-CGC. Et «plus on monte dans la hiérarchie, plus la charge est croissante et complexe». Il estime que si, «par nécessité», le salarié doit pouvoir être appelé pendant ses vacances, cela doit être négocié et qu’il y ait un repos compensateur. Sinon, «cela se paye en termes de santé». Ce prétendu besoin de rester connecté est favorisé par l’entreprise qui joue sur la «culpabilisation». Or, souligne Bernard Salengro, ne pas travailler chez soi entraîne une meilleure productivité dans l’entreprise. De plus, quand «l’esprit n’est pas libre», le salarié n’a pas de vie de famille tranquille, ce qui génère des difficultés (divorces...). À noter : en Belgique, l’État a pris a bras-le-corps la problématique du stress au travail via une grande campagne d’information :
http://www.sesentirbienautravail.be
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