La loi a confié à la CNAV la gestion et le contrôle du compte pénibilité.
Cette nouvelle mission nécessite des moyens supplémentaires évalués à 400 salariés.
L’enjeu consiste à attribuer à chaque salarié soumis à des facteurs de pénibilité, des points, logés sur un compte spécifique. A terme, le salarié pourra bénéficier d’une action de formation favorisant une reconversion vers un emploi moins pénible, assurer un complément de rémunération lors d’un passage à temps partiel en fin de carrière ou obtenir des trimestres supplémentaires d’assurance vieillesse, permettant un départ en retraite anticipé pouvant atteindre deux ans.
La CFE-CGC n’a toujours pas de réponse des pouvoirs publics sur les moyens qui seront mis en œuvre afin de faire appliquer la loi. La CFE-CGC s’inquiète de l’impossibilité de mettre en application ce texte.
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