Le rapport de Nicolas Perruchot sur « les mécanismes de financement des organisations syndicales d’employeurs et de salariés » a été mis à la trappe parlementaire pour des raisons purement électoralistes. Cette non publication est malsaine, à l'origine d'une suspicion qui fait courir des rumeurs de gabegies dont se délectent les tenants d'un syndicalisme bridé.
La CFE-CGC avait joué le jeu de la transparence devant la commission d'enquête. Elle avait clairement expliqué son mode de financement et ouvert ses comptes déjà certifiés par les commissaires aux comptes. Aujourd'hui, l'ensemble du syndicalisme est une nouvelle fois attaqué et fait l’objet de procès d'intentions fondés sur des rumeurs.
Pour des raisons bassement politiciennes on laisse planer le doute sur l'intégrité d'une très grande majorité de syndicalistes qui se dévouent totalement pour la défense des salariés ballotés dans le maelstrom d'une crise qui les touche en priorité. La CFE-CGC n'accepte pas ces effets collatéraux calculés.
Afin que le Parlement retrouve pleinement sa justification démocratique d'expression des attentes des Français et son rôle d'écoute des corps intermédiaires que sont les syndicats, elle demande la publication officielle du rapport Perruchot sur lequel elle sera en droit de donner son point de vue et son analyse.
Grâce à la transparence de son fonctionnement, la CFE-CGC mérite la confiance des salariés. Grâce à la transparence de ses travaux, le Parlement retrouvera la confiance des Français.
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