Au nom de la CFE-CGC, Bernard Van Craeynest, président de l’AGIRC, renouvellera sa candidature, le 31 janvier 2012, pour la mise en place du nouveau conseil d’administration.
Malgré les tractations de couloir, malgré les petits arrangements entre faux amis pour lui retirer cette responsabilité, la CFE-CGC reste convaincue que l’enjeu de la pérennité de l’AGIRC est d’assurer l’équilibre financier de cette institution plus que soixantenaire, pour préserver la retraite de l’encadrement.
L’accord du 18 mars 2011, signé par la CFDT, la CFTC et FO, ne répond pas à cet objectif. Bien au contraire :
- Il pénalise les techniciens, agents de maîtrise, ingénieurs et cadres en baissant la revalorisation des pensions AGIRC et en réduisant de 7,4 milliards d’euros les droits des futurs retraités !
- Il dégrade le pouvoir d’achat et spolie les familles nombreuses par le plafonnement des majorations familiales !
Et l’on voudrait que la CFE-CGC renonce à sa candidature parce qu’elle n’accepte pas ces iniquités ? Parce qu’elle refuse de renier ses valeurs au service de l’encadrement ? La confiance des salariés et des retraités dans leurs porte-parole sous-entend le courage de dire non. La CFE-CGC a et aura toujours cette volonté !
Par la candidature de Bernard Van Craeynest à la présidence de l’AGIRC, la CFE-CGC réaffirme qu’il est possible de donner des perspectives à la retraite complémentaire des cadres. Au-delà, c’est le principe même de la répartition qu’il s’agit de préserver, dans le cadre d’une économie dynamique qui place l’emploi, et tout particulièrement l’emploi de l’encadrement, au cœur du financement de notre protection sociale.
L’esprit de solidarité ne peut être utilisé à sens unique.
Oui l’encadrement est solidaire de l’ensemble des salariés et des retraités. Non, cette solidarité ne peut être conditionnée à la disparition de ceux qui sont la force vive de cette dynamique de croissance : les personnels d’encadrement !
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