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mercredi 11 janvier 2012

LAMBERSART - Les temps modernes

Vous vous souvenez du film ? Les années 30, l’usine, la machine qui broie le travailleur dans ses engrenages multiples … Eh bien, ça n’a pas beaucoup changé !
En effet, que voyons-nous au CSL depuis quelques temps ? Des salariés qui souffrent, pris dans l’engrenage de la machine infernale à produire des Systèmes : délais et coûts ne tenant pas compte de la difficulté technique, donc effectif insuffisant, surcharge écrasante, fatigue intense et chronique, et parfois rupture : vie privée en déliquescence, santé laminée …
Comment peut-on régler la machine pour la rendre moins infernale ? Qui est aux manettes ? L’organisation faisant bien les choses, elle a séparé ceux qui gèrent l’humain, et dont un des rôles serait d’éviter le gâchis, et ceux qui ont pour objectifs premiers les coûts et les délais (vous savez, ces objectifs dont dépendent l’augmentation et la rémunération variable). Alors, ce n’est pas simple pour arriver à une solution viable ! Et en attendant, qui continue à subir ? On est loin du « manager, c’est prévoir ».
Dans ce contexte, une solution : frapper au dessus de la mêlée. C’est ce que nous avons fait en alertant la DRH Société. Bilan : décision de plusieurs recrutements (les postes sont ouverts) et lancement de prestations de service en attendant ces arrivées. Il vaut mieux tard que jamais !
Il faut maintenant surveiller que les mesures soient efficaces et que la machine ralentisse effectivement. Le résultat tangible et pérenne n’est pas encore acquis.
Et pour prévenir de nouveaux emballements, chacun d’entre nous doit jouer son rôle : ne pas hésiter à dire NON avant d’avoir atteint la limite raisonnable, et s’aider de la règle applicable : 10 heures max par jour, c’est déjà beaucoup. Vous n’êtes pas responsables des engagements pris par d’autres, donc n’acceptez pas d’être sacrifiés !
Alors, 2011 : les temps modernes ; 2012 : une bonne et heureuse année ?
C’est ce que vous souhaite la section CFE-CGC du CSL. Et surtout, n’oubliez pas, à partir de maintenant :
Halte aux cadences infernales !

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