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dimanche 29 janvier 2012

NAO 1ère proposition : ça commence mal !

Après la déconvenue de 2011, la Direction persiste et signe !
Alors que l'inflation s'élève à 2,5 % en 2011 selon l’INSEE (et nettement plus dans le ressenti quotidien), 48 % des cadres français estiment que leur pouvoir d'achat s'est dégradé. A TCS, avec la baisse importante de la rémunération variable, ce taux doit être largement dépassé.
Face au malaise, les augmentations collectives ont repris du galon : 56 % des entreprises en ont distribué en 2011. Pas à TCS.
Que nous propose-t-on pour 2012 ? Une petite AG pour les mensuels, loin de prendre en compte l’inflation, et rien sur le sujet pour les cadres… Ca commence mal !
Analysons les chiffres maintenant ! Pour toutes les catégories, c’est 2,6 % de la masse salariale principalement ou complètement individualisé. Concrètement qu’est ce que cela signifie pour la majorité d’entre nous ? Une fois que l’on aura préempté du « magot » la masse pour les promotions et la mobilité, ainsi que les fortes augmentations des « compétences » que l’on veut fidéliser, le commun des mortels devra se contenter de moins de 2 % en moyenne.
Est-ce acceptable, surtout après une année 2011 qui a vu une baisse de rémunération chez nombre d’entre nous ? NON, surtout si l’on se souvient des discours récents du management de l’entreprise vantant le parcours et les résultats de l’année écoulée… et sachant que Dassault-Aviation propose pour l’instant 3,3 % à ses I&C. Pourtant, à notre connaissance, les Rafales ne se vendent pas comme des petits pains… Moralité : mieux vaut être actionnaire qu’actionné.
Face à cette proposition minimaliste de la Direction, la CFE-CGC réitère des revendications salariales qui permettront la reconnaissance de l’ensemble des salariés :
• Une AG pour tous qui prenne en compte l’inflation officielle : 2,5 %
• Des AI pour reconnaître la compétence et l’apport aux résultats de l’entreprise : 2,5 %
• La réintégration de la rémunération variable dans le salaire pour éviter les désillusions, comme l’an passé.

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