Le MEDEF en rêve… Tandis que l’État laisse deux mois aux partenaires sociaux pour négocier les règles de la compétitivité-emploi, soudain, nos députés s’emparent du sujet, semblant découvrir que le remède miracle à une perte de compétitivité de nos entreprises passerait par la case contrat de travail !
La CFE-CGC n’est pas opposée à une véritable réflexion de fond à ce propos face aux menaces sur le marché de l’emploi. Elle ne peut toutefois envisager une flexibilisation erratique du temps de travail des salariés sans une contrepartie réelle des entreprises maîtresses de leur activité économique.
La CFE-CGC s’est engagée à participer à la négociation interprofessionnelle qui doit s’ouvrir au MEDEF le 17 février prochain. Elle demandera des contreparties fortes au patronat et, notamment, l’engagement dans les entreprises concernées de ne pas recourir à des contrats de travail précaires, de stopper l’externalisation et de ne procéder à aucun licenciement.
Il va de soi que de tels accords compétitivité-emploi ne pourront être mis en place qu’avec la caution de la majorité absolue des organisations syndicales consultées !
Assez d’agitation préélectorale ! Ce qui mine notre compétitivité, c’est le manque de confiance entre les acteurs de notre économie. Tel le baccalauréat, ce n’est pas en bachotant la veille de l’examen que l’on compense l’absence de travail de fond des années antérieures…
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