Dernièrement à Moirans…
Lors de la visite le 5 juillet de Guy Baruchel, PdG de TED,
l’ensemble du management de Trixell et de Thales Electron Devices s’est levé, a
quitté la salle et rejoint l’ensemble du personnel, laissant leur direction
seule et désavouée.
Un tel rejet, du jamais vu dans le Groupe !
« Une révolte ? » « Non Sire, une révolution ! »
(le duc de Liancourt en réponse à Louis XVI après la
prise de la Bastille)
Un management brownien !
Se basant sur les seuls résultats à court terme demandés par
ses actionnaires, la Direction de Thales ne conduit le Groupe qu’à coups de
réorganisations l’une après l’autre, sans visibilité stratégique, à coups de projets
de cessions mal conduits, et à coups de ‘’plans secrets de délocalisations‘’ !
Où est passé le management par adhésion ?
Tous les bons cabinets concluent sur la recherche de
l’adhésion du plus grand nombre pour la conduite du changement. Chacun sait que
le projet retenu ne doit pas forcément être le ‘’meilleur‘’, mais il doit
surtout être ‘’compris‘’ et ‘’partagé‘’, pour réussir. ‘’Chacun‘’ le sait ?
Un rejet des méthodes actuelles !
Le Groupe n’avait jamais connu de telles situations de crises,
de telles défiances envers des modes et méthodes de management incomprises par
la très grande majorité du personnel.
Nos grands clients se déclarent également surpris et
‘’mécontents‘’ devant de tels changements.
Tous les salariés, ouvriers, employés, techniciens, ingénieurs
et cadres, managers, veulent redevenir fiers de travailler chez Thales, veulent
retrouver la confiance dans la Direction du Groupe, pour leur avenir et celui
de leur Entreprise.
La CFE-CGC exige une nouvelle fois, de la Direction du Groupe,
l’arrêt de ce mouvement autodestructeur préjudiciable à Thales et à sa
compétitivité, à ses clients, mais surtout à ses salariés et à l’emploi dans
tout le Groupe.
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