Cependant, la CFE-CGC a obtenu quelques avancées : un
compte personnel de formation tout au long de la vie et un droit à la mobilité
temporaire plutôt bien encadré...mais les enjeux sont tels que ces propositions
pèsent bien peu face aux demandes réaffirmées du MEDEF de libéralisation maximale des
procédures de licenciements, face à une « barémisation » indécente des indemnités et
dommages et intérêt !
Le MEDEF, en dépit des contrepropositions constructives de la CFE-CGC, n’a reculé ni sur les délais et les coûts des expertises, ni sur le délai de prescription, ni sur la remise au goût du jour des contrats précaires atypiques !
Et
pourtant ! Il eut été
facile pour le patronat de revoir les contreparties, d’accepter un véritable renforcement du dialogue social bien en amont de toutes les
opérations de restructurations ! Quant au renforcement de la gouvernance, notamment par des administrateurs
salariés au sein des instances de décision de l’entreprise, ce ne fut qu’une ébauche.
La CFE-CGC ne peut se contenter d’une solidarité nationale via
l'élargissement éventuel des complémentaires santé et de prévoyance. Elle porte l'attente de tous les
personnels d’encadrement
et leur volonté
d'avancer vers les
mesures nécessaires
à la survie de leur entreprise dès lors que ces situations auront été négociées en amont et adaptées aux salariés
(mobilité, maintien dans l’emploi, PSE...).
Elle ne peut se contenter de gains de pacotille !
La CFE-CGC
cherche un accord gagnant-gagnant et s’en donne les moyens ! Elle veut donc
être entendue. Il y va de sa responsabilité comme de celle du patronat !
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