Si
la CFE-CGC peut s’inspirer de ces préconisations telles que l’obligation de
négocier avec les partenaires sociaux en cas de restructurations ou celle du
partage de l’effort entre actionnaires et salariés qui rejoignent certaines de
ses propositions ; elle ne peut en revanche cautionner celle qui
consisterait à se servir des acquis de l’indemnisation des cadres à l’assurance
chômage pour créer un RSA spécifique pour les jeunes de moins de 25 ans !
Faut-il
rappeler que ces cadres pointés du doigt sont précisément ceux qui alimentent
le régime d’assurance chômage pour 33 % des cotisations et ne pèsent sur
l’indemnisation que pour 18 % ?
Faut-il
rappeler que leurs contrats de travail sont très souvent assortis de clauses de
mobilité fréquemment pénalisantes, que les cadres « au forfait » ont
de longues amplitudes horaires ou souffrent couramment du stress lié aux
responsabilités ou au déséquilibre vie professionnelle-vie familiale ?
Alors
pourquoi leur faire porter le poids d’une solidarité qui incombe aux acteurs de
l’emploi ? Pour la CFE-CGC, les solutions sont ailleurs. Certes, la France
souffre de sa perte de compétitivité internationale, d’un manque de croissance
créatrice d’emplois, d’une recherche et développement atone, d’une industrie
traditionnelle en perte de vitesse… Mais la France n’est pas malade de ses
cadres ! Et la CFE-CGC entend défendre leurs droits.
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