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jeudi 17 janvier 2013

TELETRAVAIL

Suite à la lettre des élus CFE-CGC à la Direction (du 9/11/12), celle-ci a finalement mis en signature le projet d’accord en décembre dernier, après plus de 2 mois de tergiversations !
MAIS C’ETAIT TROP TARD ! 
Cette mise en signature trop tardive a été fatale à ce projet d’accord négocié par les organisations syndicales (OS) en octobre dernier.
POURQUOI ?
Une règle Groupe prévoit qu’un accord doit être majoritaire pour être valide, c’est à dire être signé par des OS représentatives ayant obtenu plus de 50% des suffrages exprimés lors des élections CE.
Avant les élections du 27/11, les 4 OS favorables à cet accord (CFE-CGC, CGT, CFTC et FO) étaient majoritaires. Si la Direction avait mis cet accord en signature avant cette date, les salariés de TCS bénéficieraient aujourd’hui du télétravail !
Après les élections de Gennevilliers et Vélizy, FO a perdu sa représentativité et ne peut donc plus signer cet accord. Les 3 OS signataires (CFE-CGC, CGT et CFTC) sont devenues non majoritaires.
En ne signant pas l’accord, la CFDT, elle-même non majoritaire, a bloqué la mise en place du télétravail pour des raisons internes, au détriment de l’intérêt des salariés !
La Direction, en cédant à la demande de la CFDT de patienter pour la mise en signature (belle manipulation !) a, par naïveté … ou par complicité …, rendu cet accord en l’état inapplicable !
ET MAINTENANT ?
La Direction propose une ultime négociation afin d’aboutir à une éventuelle convergence.  Les élus CFE-CGC regrettent tous ces atermoiements qui vont faire perdre plusieurs mois dans la mise en place du télétravail.
Bien entendu la CFE-CGC continuera d’être moteur dans cette négociation avec comme objectif d’aboutir au plus vite, tout en veillant à ce que les exigences de la CFDT (désormais arbitre car sa signature est nécessaire !) n’aboutissent pas à une nouvelle mouture de l’accord contraire à l’objectif poursuivi : Le déploiement effectif d’un télétravail chez TCS basé sur un accord « manager – salarié » !
Une surenchère dans les exigences comporterait 2 risques :
- que les managers n’aient pas envie d’appliquer un accord trop contraignant au niveau de l’organisation du travail de leurs équipes
- que les salariés trouvent les clauses de l’accord trop intrusives vis-à-vis de leur vie privée.
Pour la CFE-CGC, le succès du télétravail passe par un accord qui pourra s’appliquer, en pratique, au plus grand nombre.   

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