Il
n'y aura pas de loi sur la limitation des salaires des dirigeants dans les
entreprises privées. La CFE-CGC peut admettre cette décision gouvernementale puisque
que ce n'est pas à l'État de décider du bon niveau de rémunération d'un
dirigeant d'une entreprise privée. Elle préférerait cependant un contrôle
efficace et décisionnel donné aux actionnaires, un vrai "Say on pay".
Alors
qui va payer ? L'entreprise… qui va voir ses résultats baisser d'autant. Ce qui
n’est pas très bon pour la compétitivité et donc pour l'emploi. La CFE-CGC y voit
un risque de délocalisation des équipes dirigeantes vers d'autres cieux
fiscalement plus cléments.
Et
qui d'autres ? Les salariés… à cause de la baisse des résultats de
l'entreprise. La réserve de participation et les éléments du calcul de
l'intéressement seront amputés par cette taxe... Donc chaque salarié de
l'entreprise concernée va contribuer à payer la taxe due sur les plus hauts
salaires par une réduction de sa participation et de son intéressement !
Bien
sûr, individuellement, ce ne seront que quelques euros, au pire quelques
dizaines d’euros, mais la CFE-CGC ne peut l'admettre !
Pour
maintenir le pouvoir d'achat des salariés, la CFE-CGC demande que le montant de
cette taxe soit communiqué, chaque année, aux partenaires sociaux. Que son
montant soit réintégré dans le calcul de la participation et de l'intéressement
et comptabilisé dans la base servant à la détermination de l'enveloppe
financière consacrée aux œuvres sociales du comité d'entreprise.
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