Sur
des anticipations de croissance revues à la baisse pour 2013 à -0,2 % et même
avec une prévision plus optimiste de +0,7 % pour 2014, les destructions
d’emploi se poursuivent.
Face
à ce constat, l’UNEDIC a dû revoir pour 2014 ses prévisions qui s’affichent
désormais à 24,1 milliards de déficit à fin 2014, après un premier chiffre
record qui devrait être conforme aux prévisions pour 2013 de 18,5 milliards de
dettes consolidées.
Mais
que dire, que faire dans une telle situation, dès lors que les dépenses
d’indemnisation augmentent de 3,1 % l’an quand les recettes n’augmentent que de
1,4 % l’an ? Que dire face à un chômage qui atteint son plus haut niveau
depuis 17 ans ?
La
CFE-CGC considère que, dans un tel climat, le régime actuel de l’indemnisation
chômage joue son vrai rôle d’amortisseur social. Tant que les outils de
politique de l’emploi ne sont pas opérationnels (emplois d’avenir, contrats
génération…) pour inverser réellement la courbe du chômage, le déficit
temporaire est nécessaire.
La
CFE-CGC entend préserver cette sauvegarde pour les salariés privés d’emploi et veillera
à la stabilisation de la règle de cotisation des cadres qui alimente le régime
et protège les classes moyennes tout aussi fragilisées par la crise économique.
La
CFE-CGC se réjouit du rôle de l’UNEDIC et portera tous ses efforts sur le
retour à l’emploi, seul paramètre utile au retour à l’équilibre de son régime.
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