Les représentants de la CFE-CGC de Thales Microélectronics d'Étrelles (420 salariés environ) ont reçu, hier, la visite de leurs collègues de Thales Systèmes Aéroportés des sites d'Élancourt (Yvelines), Brest et Pessac (Gironde). Motif ? Une baisse du niveau des commandes intra-groupes qui inquiètent les salariés. Et qui se traduira, au cours du premier semestre 2014, par une dizaine de jours en « activité partielle ».
« Pour Thales Microélectronics, les activités liées au Rafale (avion de chasse du groupe Dassault NDLR) représentent plus de 40 % du chiffre d'affaires. Il en est de même pour Thales systèmes aéroportés, précise Jean-Pierre Delvinquier, délégué syndical chez Thales Microélectronics. Les impacts de la loi de programmation militaire et les difficultés à vendre le Rafale à l'export risquent de mettre en péril, à court terme, l'avenir des deux entreprises et donc la pérennité des emplois. »
Les responsables syndicaux mettent également en cause la stratégie du groupe. « Il a choisi d'externaliser des commandes que l'on pourrait passer à Thales Microélectronics », dénonce José Calzado, président de l'inter-centres CFE-CGC qui avait fait, hier, le déplacement à Étrelles. Thales Microélectronics, précisons-le, est filiale à 100 % du groupe. « Dans le contexte actuel, nous souhaitons aussi un rééquilibrage des commandes en direction du civil, complète Jean-Pierre Delvinquier. Nous avons, ici, beaucoup d'atouts et de compétences qui ne sont pas exploités ». Et José Calzado de marteler : « Nous ne pouvons accepter la situation actuelle. Si nous n'agissons pas, les emplois risquent de disparaître progressivement ».
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« Pour Thales Microélectronics, les activités liées au Rafale (avion de chasse du groupe Dassault NDLR) représentent plus de 40 % du chiffre d'affaires. Il en est de même pour Thales systèmes aéroportés, précise Jean-Pierre Delvinquier, délégué syndical chez Thales Microélectronics. Les impacts de la loi de programmation militaire et les difficultés à vendre le Rafale à l'export risquent de mettre en péril, à court terme, l'avenir des deux entreprises et donc la pérennité des emplois. »
Les responsables syndicaux mettent également en cause la stratégie du groupe. « Il a choisi d'externaliser des commandes que l'on pourrait passer à Thales Microélectronics », dénonce José Calzado, président de l'inter-centres CFE-CGC qui avait fait, hier, le déplacement à Étrelles. Thales Microélectronics, précisons-le, est filiale à 100 % du groupe. « Dans le contexte actuel, nous souhaitons aussi un rééquilibrage des commandes en direction du civil, complète Jean-Pierre Delvinquier. Nous avons, ici, beaucoup d'atouts et de compétences qui ne sont pas exploités ». Et José Calzado de marteler : « Nous ne pouvons accepter la situation actuelle. Si nous n'agissons pas, les emplois risquent de disparaître progressivement ».
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