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jeudi 31 mai 2012

Salaires 2012 : un bilan mitigé … et déjà de grosses inquiétudes pour 2013 !

Les feuilles de position 2012 ont été distribuées à chaque salarié.
Bilan mitigé car de nombreux salariés dont l’augmentation est bien en deçà des 3 % claironnés par la Direction qui avait bien omis de préciser dans sa communication que c’était « budget promo/mobilité inclus ». Le budget moyen AG+AI (pour les non promus) varie en fait de 2,29 à 2,5 % selon les sites, soit en dessous de l’inflation 2011.
Avec une rémunération variable qui n’a « curieusement » pas profité des excellents résultats de TCS et du groupe en 2011, de trop nombreux salariés de TCS constatent que, depuis plusieurs années, le compte n’y est pas et que l’érosion de leur pouvoir d’achat continue ! La prochaine restitution des résultats de l’enquête salaires devrait le confirmer.
Et pour 2013 ?
Réforme de la politique salariale, du système d’évaluation, transparence dans les références « marché » ? Non vous n’y êtes pas !
La seule évolution que la Direction nous a concoctée est très discrète et figure dans les objectifs de rémunération variable 2012 (qui figurera sur votre bulletin de paie mars 2013).
Les objectifs de Prise de commandes (PC) Groupe / TCS seront désormais pondérés à 0 % pour un réel atteint à 90 % de l’objectif contre 80 % cette année.
Une petite évolution insignifiante ? La CFE-CGC a pris sa calculette et a pris l’exemple concret d’une Direction fonctionnelle pour laquelle ces objectifs pèsent 30 %.
En appliquant la nouvelle règle 2012 à la Rémunération Variable (RV) 2011 (avec les mêmes valeurs budget / réalisé, l’objectif de PC Groupe n’a pas été atteint en 2011, ce que la communication du Groupe cache si bien !), un Ingénieur et Cadre ayant une RV cible de 10 % perdrait 3 % de son salaire brut annuel !
 C’est ce qui nous attend tous en 2013 si les objectifs ne sont pas atteints !
La Direction n’est décidément pas à court d’idée pour faire évoluer sa politique salariale dans un sens toujours plus défavorable aux salariés et en particulier aux Ingénieurs et Cadres soumis à la rémunération variable !
Si vous souhaitez que cela change, soutenez la CFE-CGC qui dénonce depuis plus de 2 ans les dérives de la politique salariale du groupe et agit en permanence auprès du siège et des unités pour y défendre son projet de réforme de la politique salariale et du système d’évaluation. 

mercredi 30 mai 2012

CRISTAL - CONSULTATION DU CHSCT DU 29 MAI

Sous la conduite de son secrétaire Frédéric HAUPAIS, élu CFE-CGC, le CHS-CT de Colombes à réalisé un imposant travail d'analyse du projet CRISTAL qui a aboutit à son avis défavorable accompagné de ses préconisations pour corriger les points noirs du projet.
Après ce vote, le travail du CHS-CT sur CRISTAL est loin d’être terminé.
Il veillera, en particulier, à ce que les « points noirs » du projet soient traités.

DECLARATION DE LA CFE-CGC A L’OCCASION DE LA CONSULTATION DU CHS-CT SUR LE PROJET CRISTAL

Avec le projet de déménagement des activités TCS de Colombes dans de nouveaux locaux à Gennevilliers, la Direction de TCS avait une occasion unique de réaliser un projet qui obtienne l’adhésion des salariés.

En effet, le site de Colombes hétéroclite et dispersé était à bout de souffle, victime de la vétusté de ses aménagements et des équipements (on pense en premier lieu à son chauffage) malgré les efforts des services généraux pour le maintenir en état.
   
Les bâtiments neufs BBC et HQE du projet CRISTAL auraient du susciter l’impatience des salariés de quitter leurs vieux locaux pour s’installer au plus vite dans les nouveaux.

Malheureusement, aujourd’hui ce projet suscite plutôt la méfiance, voire même le rejet et beaucoup ne le rejoindront qu’avec résignation.

Et pourquoi cela ?
Parce que CRISTAL est un grand projet qui a été conçu sur des  choix hasardeux et à partir d’hypothèses contestables.

Tout d’abord sur des choix essentiellement guidés par des considérations financières :
-          Le choix de la ZAC des Louvresses, une zone « low cost » pas trop loin de Paris, mais enclavée et réputée peu sure,
-          Le tout open-space avec 20% de réduction de surfaces pour obtenir le même coût global de loyer que celui de Colombes malgré un coût au m² plus élevé.

Ensuite, sur une mauvaise estimation du besoin réel en surfaces, qui a aboutit :
-          A la « verrue » de l’Atrium,
-      A des surfaces par poste de travail tellement petites qu’il a fallu réviser la charte d’aménagement à la baisse ; passant de 6,6m² à 6,2m², valeurs qui ne sont d’ailleurs mêmes pas respectées dans certains bâtiments.
-      A des plateformes qu’il a fallu réduire à plusieurs reprises, ce qui a tourné au vrai casse-tête pour leurs responsables.

Enfin, à travers une volonté délibérée de la Direction de verrouiller tous ces choix imposés dès le départ,
-         Soit en les érigeant en principes intangibles pour empêcher toute solution alternative,
-          Soit en minimisant sciemment les conséquences pour ne pas avoir à les remettre en cause.

Pour ne citer que les exemples les plus flagrants :

-     Le dogme de l’open-space généralisé, faussement égalitaire et réellement uniformisant et qui nie toutes les spécificités de nos métiers et de nos activités,
-    La minimisation systématique de la problématique de l’acoustique dans les espaces de travail et de vie (open-spaces, plateformes, restauration)
-     La couverture Wi-fi généralisée, concept faussement moderne, peu justifié et qui ignore totalement le principe de précaution qui devrait prévaloir dans ce cas.
-   L’absence d’une véritable politique d’analyse et de prévention des risques psycho-sociaux qui seront immanquablement favorisés voire aggravés par les choix d’aménagement. En effet, la Direction veut l’open-space généralisé mais sans la remise en cause de l’organisation du travail qui en découlerait.

Cette attitude de verrouillage de la Direction s’est traduite, en particulier, par le refus de prise en compte des alertes, parfois anciennes, du CHS-CT, ainsi que par le renvoi hypothétique, après le déménagement, des actions d’améliorations et de correction que le CHS-CT a déjà identifiées.

En conclusion, la CFE-CGC considère le vote défavorable du CHS-CT sur le projet CRISTAL comme parfaitement motivé et légitime. Ce vote doit être considéré comme un avertissement à la Direction afin qu’elle prenne la mesure des indispensables améliorations du projet à réaliser.

La CFE-CGC rappelle ses principales revendications pour améliorer le projet CRISTAL :

Ø  le renforcement des navettes privatives,
Ø  l’élargissement du réseau routier de la ZAC des Louvresses,
Ø  une véritable politique acoustique avec isolation des locaux bruyants et cloisonnement des espaces de travail,
Ø  l’élimination du Wi-fi généralisé au profit du filaire,
Ø  l’augmentation des surfaces par poste de travail,
Ø  la réduction de la densité des espaces collaboratifs à 12 personnes,
Ø  la prise en compte des risques psycho-sociaux.

mardi 29 mai 2012

Consultation sociale du Premier ministre - Les propositions de la CFE-CGC pour relancer l’économie et la croissance

Lors de la consultation sociale du Premier ministre, Jean Marc Ayrault, la CFE-CGC a défendu une politique de croissance tout en poursuivant l’objectif de réduction des déficits publics. Lire la suite du commuiqué...

CCE de TCS: Vélizy et Brétigny ne seront bientôt plus représentés !

Depuis le 1er juillet 2011, les élus du CCE ex T3S siègent au CCE de TCS par prorogation de leurs mandats comme le prévoit la loi.
A compter du 1er juillet 2012, l’obligation légale de prorogation tombe et si la Direction ne la prolonge pas (elle peut tout à fait le faire), Vélizy et Brétigny ne seront plus représentés jusqu’à fin 2012, échéance de l’accord actuel qui régit le CCE de TCS.
Fin 2012 entrera en vigueur un nouvel accord suite aux élections de Gennevilliers et de Vélizy. Il s’agit donc de trouver une solution pour moins de 6 mois seulement ! Une simple prolongation de la période de prorogation suffirait.
Les élus CFE-CGC ont donc officiellement demandé à la Direction d’assurer la représentation d’élus de Vélizy et de Brétigny de juillet à fin 2012 tout en maintenant les mandats des élus ex TCF jusqu’au terme de l’accord.
La réponse de la Direction est négative, elle nous renvoie à la négociation du nouvel accord pour fin 2012 !
Par son refus de proroger pour quelques mois la situation actuelle, la Direction entérine la non représentation d’élus de Vélizy et de Brétigny au CCE de TCS à compter de juillet et jusqu’à fin 2012 ! 

lundi 28 mai 2012

Négociation des mesures d’accompagnement CRISTAL

A l’occasion de la seconde réunion de négociation sur le projet d’accord relatif aux mesures d’accompagnement au déménagement à Gennevilliers, la Direction a présenté un premier projet.
Largement inspiré d’accords précédents dans le groupe (dont celui de Massy), il prévoit principalement :
§  Une indemnité forfaitaire liée à l’allongement du temps de trajet (versée mensuellement sur une période de 12 mois)
§  La prise en charge pendant 2 ans de frais de transport supplémentaires (y compris des zones Navigo supplémentaires si elles sont justifiées par un gain de temps de parcours)
§  L’aide à l’achat ou remise en état d’un véhicule automobile (mais rien pour les 2 roues).
L’objectif de la Direction est que cet accord soit en vigueur avant les congés d’été.
Les calculs de temps de trajet des salariés utilisant les transports en commun seront faits sur la base des transports publics existants mi 2012 et des navettes Thales, sur la base d’un outil RATP.
Ce projet d’accord a fait l’objet de nombreuses remarques des élus CFE-CGC :
§  Les indemnités forfaitaires proposées sont nettement inférieures à celles de l’accord lié au transfert des salariés de Massy vers Vélizy et Colombes (en particulier pour les allongements supérieurs à 30 mn A/R),
§  Le calcul d’allongement de trajet (basé sur VIA MICHELIN) ne tient absolument pas compte des bouchons permanents sur l’A86 entre Colombes et Gennevilliers, ce qui conduirait à largement minimiser l’allongement du temps de trajet (et donc l’indemnité)!
Les élus CFE-CGC ont demandé à la Direction:
§  Un alignement du barème de l’indemnité forfaitaire sur celui du transfert Massy afin que les allongements supérieurs à 30 mn A/R ne soient pas pénalisés et une décomposition plus fine par tranche de 5 mn (et non de 15 mn comme proposé) afin de tenir compte de la faible distance entre les 2 sites,
§  Une prise en compte des bouchons de l’A86 dans le calcul d’allongement de temps de transport (entre autre, en majorant de 30% le calcul donné par Via Michelin),
§  Une meilleure transparence sur les calculs du temps de trajet de chaque salarié.
De trop nombreux salariés vont subir des allongements de temps de transport pour se rendre à Gennevilliers, les élus CFE-CGC demandent à la Direction de revoir son projet d’accord sur les mesures d’accompagnement.

dimanche 27 mai 2012

COLOMBES - INFO – CRISTAL (l’autre !)


v   Le CHS-CT en première ligne !
Le 14 mai, le CHS-CT, par la voix de son secrétaire, élu CFE-CGC, n’a pas accepté d’être consulté sur le projet CRISTAL considérant qu’il n’était pas suffisamment informé sur le projet (il faut savoir que ce motif est la seule raison légale que la CHS-CT a de refuser ou de retarder une consultation)
Ce manque d’information concerne les réponses de la Direction aux 42 demandes du CHS-CT (voir le tract intersyndical de début mai) qui au-delà d’être insatisfaisantes, sont surtout, pour nombre d’entre elles, totalement floues et imprécises.
En effet, la Direction répond à ces demandes en renvoyant, après le déménagement, vers de vagues réunions de « retour d’expérience » sans méthodologie ni délais, ni objectifs, alors qu’elles devront traiter de problèmes aussi cruciaux que l’acoustique, la dé-densification des surfaces, l’éclairage, etc.…
Dans un souci de pédagogie (mais sans lui imposer CHORUS 2 !), le CHS-CT a indiqué à la Direction comment conduire ces réunions et traiter les actions en découlant.
Il semblerait que le message soit passé. Affaire à suivre ! 

v    ATRIUM, on en a presque rêvé, mais il n’y aura pas beaucoup d’élus !

Environ 190 salariés de TCS seront implantés dans l’ATRIUM du bâtiment Chèque-Déjeuner.
La comparaison des conditions d’aménagement à l’ATRIUM avec celles de CRISTAL est assez édifiante !
Comme quoi, TCS aurait pu faire les choses nettement mieux pour les bâtiments de CRISTAL si le dogmatisme et la logique purement financière n’avaient pas prévalu !
Quelques exemples :


CRISTAL
ATRIUM
THE WINNER IS: 
Séparation couloirs - bureaux
Pas de cloisons, quelques paravents
Cloisons en verre sans portes
ATRIUM
Espaces bureaux
Open-spaces jusqu’à 54 personnes
Bureaux de 4 personnes maxi.
ATRIUM
Commande éclairage
Par plateau
Par bureau
ATRIUM
Armoires
1 armoire basse par personne
1 armoire haute par personne
ATRIUM
Vestiaires
Porte-manteaux, mais emplacements non définis
Armoire penderie par bureau (4 places)
ATRIUM
Espaces Reprographie
Des postes de travail sont en vis-à-vis d’espaces de repro.
Aucun vis-à-vis avec les espaces de bureaux
ATRIUM
Parkings
Parking souterrain
Parking en surface
CRISTAL
Wifi
Couverture généralisée
Couverture limitée (et rayonnement aussi !)
ATRIUM
Service de santé
Equipe médicale sur place
Locaux mais sans équipe médicale
CRISTAL
Restauration
Restaurant TCS entre 0m et 400m selon les bâtiments
Restaurant TCS
à environ 600m
CRISTAL
Si le sujet pouvait prêter à rire, nous serions tentés de proposer qu’une loterie soit organisée pour déterminer ceux qui auront la chance de travailler à l’ATRIUM !

Soutenez l’action du CHS-CT pour des conditions de travail
décentes à CRISTAL ! 
Contactez vos élus CFE-CGC pour remonter toutes les anomalies dont vous auriez connaissance sur vos futurs locaux ! 

vendredi 25 mai 2012

Regroupement d'activités au sein de TGS : la direction de TCS passe en force lors du CCE du 25 mai

Déclaration faite en séance du CCE du vendredi 25 mai 2012 :
Mme La Présidente du CCE
Pour justifier la consultation sur le projet de regroupement au sein de THALES GLOBAL SERVICES des activités e.communication et expositions-salons, administration du personnel et de la paie, achats et ses conséquences sociales pour la société THALES COMMUNICATIONS & SECURITY, vous nous avez cité 7 réunions d’information des élus mais la quantité d’informations ne signifie pas la loyauté et n’en fait une information complète.
En effet :
1. Nous n’avons pas eu tous les éléments financiers de la situation actuelle donc nous ne pouvons pas juger de la véracité des gains annoncés. De plus, la Direction prévoit que d’autres services partagés rejoignent TGS et la Direction ne nous en informe pas. Donc l’information n’est ni complète ni loyale.
2. Les modalités précises de reclassement ne seront pas connues. L’engagement de principe édicté par la direction, selon lequel elle ne laissera pas de salariés sur le bord de la route n’est pas suffisant.
Il est nécessaire que les modalités de reclassement soient édictées tant en terme de poste, de localisation géographique et de moyens de formation si nécessaire.
3. Les modalités d’accompagnement des transferts ne sont pas encore terminées d’être négocier avec les organisations syndicales. La négociation a débuté le mercredi 2 mai 2012 et une nouvelle réunion est en effet prévue le 29 mai 2012 comme vient de l’affirmer la Direction dans sa déclaration.
En conséquence, si la Direction maintient sa proposition de consultations, les élus mandatent le secrétaire du CCE pour ester en justice et faire annuler cette consultation.
La direction ayant décidé de passer en force, les élus ont quitté le CCE.
La direction a procédé malgré tout à la consultation même en l’absence des élus et considère le processus d'information/consultation clos. Triste dialogue social à TCS et mépris des salariés concernés !

La fête des voisins au travail - 1er juin 2012

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La "Fête des Voisins au travail" s'est naturellement développée à partir du succès de La Fête des Voisins. C'est un moment de rencontre convivial autour d'un petit déjeuner, d'un apéritif ou d'un buffet, avec les collaborateurs de l'entreprise ou en invitant les entreprises voisines.
Vendredi 1er juin, la CFE-CGC est de nouveau l'un des partenaires de cette Fête. "Pour la CFE-CGC : être collègue a un sens : celui du dialogue, de l'échange, de la convivialité, de la confiance... Nous revendiquons le droit au "bien être au travail".

jeudi 24 mai 2012

Intéressement 2012-2014 : Accord a minima, mais la CFE-CGC évite le pire

A l’issue de la troisième réunion sur le projet d’accord d’intéressement 2012-2014, la Direction a remis aux représentants des Organisations Syndicales (OS) les éléments de son ultime proposition qu’elle soumettra au vote du CCE et à la signature des OS d’ici mi-juin.
Du bon …
Ce projet d’accord concerne les salariés de TCS. S’il entre en vigueur et si les critères sont atteints, les salariés ex-T3S auront donc enfin de l’intéressement en 2013 (sur les résultats de 2012) !
Du moins bon …
Le calcul de l’intéressement, basé sur le taux d’atteinte du résultat opérationnel courant  (ROC) de TCS, reste identique à celui de l’accord précédent. Ce point était non négociable pour la Direction !
Mais avec un ROC budget 2012 en baisse de 15% par rapport à la période 2009-2011 (ex TCF) et un effectif en hausse de +27%, c’est à une baisse de l’intéressement moyen par salarié de 30% qu’ il faut s’attendre. Si l’objectif de résultat est atteint à 100%, l’intéressement moyen par salarié passe de 1000 € (base accord TCF, année 2009) à moins de 700 € (base projet de nouvel accord TCS, année 2012).
Le taux de distribution était non négociable pour la Direction, on comprend mieux avec les chiffres !
Seule une augmentation significative du résultat de TCS permettrait de retrouver un niveau d’intéressement analogue à celui de l’accord 2009-11 et cela ne devrait pas être atteint avant 2015 …!
Et ce que nous avons évité …
Lors des négociations, la première OS de TCS (la CFDT pour ne pas la nommer) a demandé des évolutions de l’accord allant dans le sens d’un intéressement de type « prime unique et identique » pour tous les salariés.
Seule la CFE-CGC a refusé cette évolution alors que le calcul de l’intéressement est déjà largement fondé sur un principe égalitaire (base : 50% temps de présence, 50% salaire encadré par un plancher / plafond).
Une nouvelle et forte évolution des plancher/plafond conduirait vers la prime unique, synonyme à  terme de nivellement vers le bas pour l’immense majorité les salariés.
Le projet d’accord finalement obtenu représente un compromis que la CFE-CGC juge acceptable, le pire ayant été évité de justesse !

La CFE-CGC signera l’accord afin que tous les salariés de TCS (une première pour les ex-T3S) bénéficient d’un intéressement sur les exercices 2012 à 2014.
Son action lors des négociations a évité une nouvelle dérive vers la prime unique synonyme à terme de nivellement vers le bas.
Seul le soutien massif des salariés à l’occasion des prochaines élections donnera à la CFE-CGC le poids nécessaire afin de peser davantage dans les négociations futures pour un intéressement à la hausse pour tous plutôt que pour un intéressement / prime unique à la baisse !

mercredi 23 mai 2012

Splendeurs et misères du télétravail

C'est chose faite ! Depuis quelques semaines, le télétravail est encadré par le Code du travail. Dans le sillage d'un accord national signé en 2005 entre patrons et syndicats, la loi Warsmann confirme les règles du jeu. C'est écrit noir sur blanc : la pratique ne doit pas être imposée sauf circonstances exceptionnelles (épidémies, catastrophes naturelles...). De même, un avenant au contrat de chacun doit en fixer les modalités, indiquant, par exemple, les horaires où un salarié est joignable. Tandis que la loi contraint les employeurs à en couvrir les dépenses (matériel informatique, frais de communication...). Le texte n'est, certes, pas révolutionnaire, mais «  c'est une invitation pour les entreprises à s'engager », observe Dominique Bost, directrice des initiatives stratégiques chez Mondial Assistance, en cours de négociation pour étendre son accord test à 20 % de ses 1.700 collaborateurs. Les employeurs s'y mettront-ils pour autant ? Lire la suite

Les satellites de télécoms militaires ne seront pas privatisés

Le ministère de la Défense a abandonné la cession des satellites Syracuse à des opérateurs privés. La Direction générale de l'armement a officialisé la semaine dernière par un courrier, dont "latribune.fr" s'est procuré une copie, sa décision de "classer sans suite" cette opération. La direction de Thales, hostile à ce projet baptisé Nectar, a débouché le champagne pour fêter cet événement.  Lire l'article

mardi 22 mai 2012

Enseignement et recherche : Des chantiers à ouvrir

Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, a réservé sa première rencontre aux représentants du Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche (CNESER). Rien de plus normal... La CFE-CGC espère qu'elle traduit ainsi une volonté de renouer avec le dialogue social et de considérer également l'enseignement supérieur et la recherche dans leur rôle d'ascenseur social. Lire le communiqué de presse de la CFE-CGC

lundi 21 mai 2012

Ministère des Droits des femmes, un enjeu de société

La CFE-CGC se réjouit de l’officialisation d’un véritable ministère des Droits des femmes. 
Parce qu’elle affirme la nécessité de placer l’égalité homme/femme au cœur d’une véritable équité sociale, la CFE-CGC voit dans ce ministère, l’espoir de faire exploser le plafond de verre, de permettre de vrais parcours professionnels, de revaloriser le congé paternité et, surtout, de s’attaquer à la précarisation grandissante des femmes, notamment lors de la retraite…
Mais la CFE-CGC demande la fin des simples « plans d’action », au profit de véritables accords d’entreprise ou de branche qui, seuls, véhiculent les vrais atouts de l’égalité homme/femme.
Un véritable enjeu de société, en quelque sorte, validé par un ministère de plein exercice.

mercredi 16 mai 2012

La CFE-CGC signe le Pacte de l'Egalité


Le Pacte de l'Egalité du Laboratoire de l'Egalité a été signé par Bernard Van Craeynest, président confédéral et Olga Trostiansky, secrétaire générale du Laboratoire de l'Egalité, aujourd'hui à 17h00 à la Maison de la CFE-CGC.

Chômage : faisons un rêve


Les indicateurs européens du chômage se dégradent, poussant les jeunes à l'indignation. Aucun souffle de croissance n'apporte d'oxygène au marché de l'emploi. Et il est curieux de constater une évolution contrastée entre l'Allemagne, passant méthodiquement de 12 % de chômeurs en 2005 à 6,8 % en 2011, et la France, diamétralement à l'opposé, passant de 9 % en 2005, 7,5 % début 2008, à 9,8 % fin 2011...

mardi 15 mai 2012

Thales veut défendre son modèle de partenariat avec DCNS et Nexter

A l’occasion de l’assemblée générale des actionnaires le 15 mai, le patron du groupe de défense Luc Vigneron s’est dit prêt à défendre son bilan
"Je ne crains rien de particulier, a-t-il déclaré à quelques journalistes. A nouvelle équipe, nouvelle vision, mais nouvelle vision n'implique pas de tout changer". L’occasion pour Luc Vigneron de revenir sur les déclarations faites par le président de la République François Hollande. Lire l'article

Thales reconnaît un projet de réduction du nombre de ses managers

Le groupe de défense Thales reconnaît un projet de réduction du nombre de ses cadres visant à "simplifier le processus de décision", mais dément un projet de suppression de 1.500 postes de cadres, comme l'avait révélé le "Canard Enchaîné", a-t-on appris lundi auprès de la CFDT et de la direction.
"Il y a bien un projet de réduction du nombre de managers qui va être annoncé, la direction des ressources humaines (DRH) ne s'en cache pas, mais elle nie que cela va amener à des suppressions d'emploi", a dit à l'AFP Didier Gladieu coordinateur CFDT.
Pour la direction de Thales, "l'objectif n'est pas de réduire l'emploi, mais d'optimiser l'organisation" et de supprimer notamment "des postes de managers pour créer des postes d'experts".
Le projet, qui fait partie du plan de transformation et de performance, appelé "Probasis" mis en place en 2009, a pour objectif "une recherche d'optimisation pour simplifier les processus de décision, améliorer la réactivité et l'accès au manager", a expliqué à l'AFP un porte-parole du groupe.
La mise en route du projet sera facilitée par "la politique de mobilité interne du groupe, par les départs à la retraite et sera valorisé par les filières d'expertises", a précisé le porte-parole.
Environ 1.500 salariés seraient concernés par ce projet, sur les 5.163 responsables de terrain que compte le groupe, selon le Canard Enchaîné dans son édition du 9 mai.
L'hebdomadaire explique que chez Thales, "57% des cadres n'ont qu'entre une et six personnes sous leurs ordres" alors que "dans l'idéal", un cadre devrait manager "entre sept et douze personnes".
Une rencontre entre les organisations syndicales et la direction serait organisée la semaine prochaine, (...) le PDG, Luc Vigneron "pourrait également être présent à cette réunion".

samedi 12 mai 2012

Thales dans le viseur de la gauche

Thales pourrait vivre des heures agitées dans les prochains mois. François Hollande pourrait remettre en cause la recomposition de l'industrie de défense française, dont le pivot était jusqu'ici le groupe d'électronique. Luc Vigneron préparerait en outre un plan de suppression de postes.

vendredi 11 mai 2012

Après l'élection de François Hollande, place au dialogue !

François Hollande est donc devenu, le 6 mai, le septième président de la cinquième République. Nous lui adressons tous nos vœux de réussite pour conduire notre pays sur la voie de la croissance.
Croissance indispensable pour redresser la situation de l’emploi, augmenter la masse salariale, financer notre protection sociale. Croissance obligatoire pour sortir du cercle vicieux de la récession ou stagnation/chômage. Croissance essentielle pour redonner espoir et confiance. Croissance nécessaire pour créer des richesses et augmenter les salaires et le pouvoir d’achat.
Reste à déterminer les bons leviers à actionner pour dynamiser notre économie. Cela passe sans aucun doute par une meilleure coordination des politiques budgétaires, fiscales, industrielles... à l’échelle européenne.

jeudi 10 mai 2012

Thales - Bond de 35% des prises de commandes au 1er trimestre

Thales a annoncé jeudi un bond de ses prises de commandes au premier trimestre grâce à la signature de plusieurs contrats supérieurs à 100 millions d'euros et a confirmé ses objectifs financiers annuels.
L'équipementier pour l'aéronautique, la défense et la sécurité a réalisé un chiffre d'affaires trimestriel dans le haut des attentes, en hausse grâce à la contribution du constructeur naval militaire DCNS, désormais consolidé à hauteur de 35%.
Thales, dont l'Etat détient 27% et Dassault Aviation 26%, a dit s'attendre à une baisse des dépenses de défense en France dans les années à venir sous la présidence du socialiste François Hollande, élu dimanche dernier. "Il y a eu une élection présidentielle et (...) nous nous préparons à des coupes importantes dans le budget de la défense", a déclaré le directeur financier, Pascal Bouchiat, lors d'une conférence téléphonique. Notant que le budget de la défense avait pour l'instant mieux résisté aux mesures d'austérité en France qu'au Royaume-Uni, il a estimé qu'il faudrait attendre le dernier trimestre de cette année pour avoir une idée des choix du nouveau gouvernement en la matière. Lire l'article

lundi 7 mai 2012

Défense : la feuille de route de François Hollande

Nouveau chef des armées, François Hollande accède à l’Elysée dans un contexte tendu pour le secteur de la défense. L’équation est redoutable : des ambitions réaffirmées pour l’outil de défense français, mais un contexte budgétaire qui amènera forcément à des choix douloureux. Revue de détail en trois questions des défis du nouveau président. Lire l'article

dimanche 6 mai 2012

Thales annonce le redressement de son activité avionique

L'électronicien d'aéronautique et de défense  a annoncé vendredi avoir été retenu par les avionneurs  et Embraer pour des programmes d'avionique, signe de redressement d'une activité où il a été en difficulté. Lire l'article

vendredi 4 mai 2012

Thales équipera le cockpit de l'Airbus A320 Neo

La branche avionique du groupe d'électronique et de défense a retrouver le chemin de la rentabilité l'an dernier, après deux années dans le rouge.
C'est un gros « ouf »  de soulagement qu'ont dû pousser les équipes de Thales Avionics, après la décision d'Airbus de leur attribuer le juteux marché du futur A320 Neo, la version remotorisée du célèbre monocouloir. Prise fin mars, au terme d'un appel d'offre très disputé avec les américains Honeywell et Rockwell Collins, la décision d'Airbus a été rendue publique ce vendredi par le PDG de Thales, Luc Vigneron, après avoir obtenu la veille, l'accord écrit de l'avionneur. Lire l'article

jeudi 3 mai 2012

Le marché de l'emploi cadre devient de plus en plus incertain


Selon Marie-Françoise Leflon, présidente de l’Apec et secrétaire nationale CFE-CGC en charge de l'Emploi, ''le fléchissement observé est lié au manque de visibilité sur la croissance à venir en France. Toutefois, il est encore trop tôt pour dire si cette baisse va se poursuivre, les recruteurs interrogés étant confiants sur l’amélioration de la situation de leur entreprise dans les prochains mois".