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samedi 22 mars 2014

Assurance-chômage : pourquoi le compte n'y est pas

Cette énième renégociation de la convention d'assurance chômage, que le Medef promettait comme historique, aura été loin de tenir ses engagements.
Le projet d'accord de nouvelle convention d'assurance chômage, trouvé dans la douleur au cours de la nuit de vendredi à samedi après deux jours de discussion, a tout d'un texte inachevé, pour ne pas dire bancal. Les futurs signataires (Medef, CGPME, UPA, CFDT, CFTC et FO) se féliciteront bien entendu du juste compromis dégagé. Et les organisations qui refuseront d'y apposer leur paraphe (CGT et CFE-CGC) stigmatiseront un nouveau recul des droits des demandeurs d'emploi, injustifiable en cette période de montée du chômage. Quoi qu'il en soit, les nouvelles règles d'indemnisation définies ne vont pas aussi loin que les camps patronaux et syndicaux le laissaient penser. Chacun a dû remiser au placard ses grandes ambitions pour dégager, comme à chaque fois, un consensus acceptable ...
Ils (les syndicats) ont bien sûr accepté de faire quelques menus économies (recul à 180 jours du délai de carence pour les salariés licenciés qui toucheront des indemnités supra-légales importantes…), mais à la marge et concernant les populations les «moins» en difficulté. C'est-à-dire essentiellement les cadres, les plus à même de retrouver un emploi, ce qui explique d'ailleurs la non-signature annoncée de la CFE-CGC. 

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