Pour la CFE-CGC, on commence à casser un outil de justice fiscale doublé
d'un mécanisme favorable à la dynamique démographique dont pouvait se targuer
notre pays jusqu’alors. Le quotient familial ne peut être assimilé à un outil
de redistribution fiscale soumis à la volonté changeante des gouvernements
successifs. Sa vocation, depuis 1946, est uniquement de garantir un niveau de
vie équivalent, à revenus équivalents, à deux familles avec ou sans enfants !
Retirer au quotient familial cette faculté, c'est engendrer de l'iniquité.
Le gouvernement met un coin dans l'édifice en baissant d'un trait de
plume le plafond du quotient familial de 14% (-336 €). Par cette simple mesure,
affectant plus d'un million de ménages, le gouvernement récupère environ 500
millions d'euros !
Avant de s'attaquer à la politique familiale il serait bon de revoir ses
modes de financements. Toute mesure ciblée sur les prétendus privilégiés qui
constituent les classes moyennes, n’aura qu’un effet d'appauvrissement des
ménages impactés qui, au demeurant, sont pourtant les plus à même de dynamiser
la croissance…
Par contre, avec seulement 10 milliards d'économies envisagées sur un
montant global de dépenses publiques de 1.100 milliards, soit à peine -1%, on
peut réellement se demander si les bons leviers sont utilisés.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire