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vendredi 5 octobre 2012

Sécurisation de l’emploi : Qui sera gagnant ?

La CFE-CGC se réjouit de l’ouverture de cette négociation qui devrait permettre de s’inscrire dans la logique issue de la conférence sociale du 9 juillet dernier à savoir : trouver un juste équilibre entre les besoins des entreprises de plus de souplesse dans la gestion de leurs effectifs et la juste sécurisation du sort des salariés confrontés à des situations dont ils sont l’enjeu sans être responsables.
Pour la CFE-CGC ce difficile exercice ne s’entend qu’avec un renforcement du rôle des institutions représentatives du personnel le plus en amont possible ; que grâce à un redéploiement de la Gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences (GPEC) en lien avec le plan de formation ; qu’avec une redéfinition du chômage partiel et, ou avec, l’invention d’accords collectifs protecteurs dans les situations de perte d’activité des entreprises…
Le respect des droits fondamentaux des salariés, l’encadrement des règles du temps partiel, la construction ou l’aménagement d’outils de protection des parcours professionnels devraient ainsi donner plus de fluidité au marché du travail, mieux armer les salariés face au chômage et redonner un sens au dialogue social.
Dans cette négociation globale, la CFE-CGC ne bradera pas le contrat à durée indéterminée contre des licenciements plus rapides, n’échangera pas le Droit individuel à la formation (DIF) contre des droits aléatoires… mais construira plutôt une voie sociale balisée pour que compétitivité et sécurisation retrouvent le même chemin au service de la croissance.

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