Pour
la CFE-CGC ce difficile exercice ne s’entend qu’avec un renforcement du rôle
des institutions représentatives du personnel le plus en amont possible ;
que grâce à un redéploiement de la Gestion
prévisionnelle de l’emploi et des compétences (GPEC) en lien avec le
plan de formation ; qu’avec une redéfinition du chômage partiel et, ou
avec, l’invention d’accords collectifs protecteurs dans les situations de perte
d’activité des entreprises…
Le
respect des droits fondamentaux des salariés, l’encadrement des règles du temps
partiel, la construction ou l’aménagement d’outils de protection des parcours
professionnels devraient ainsi donner plus de fluidité au marché du travail,
mieux armer les salariés face au chômage et redonner un sens au dialogue
social.
Dans
cette négociation globale, la CFE-CGC ne bradera pas le contrat à durée indéterminée
contre des licenciements plus rapides, n’échangera pas le Droit individuel à la
formation (DIF) contre des droits aléatoires… mais construira plutôt une voie
sociale balisée pour que compétitivité et sécurisation retrouvent le même
chemin au service de la croissance.
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