«L'ancien système de radio-télécommunication PRG4, né dans les années quatre-vingt dix, avait permis de commercialiser plus de 150.000 radios dans quarante pays. Si le programme Contact connaît le même succès, nous sommes à l'aube d'un cycle de vingt ans... », indique François Faivre, directeur du site de Thales à Cholet, dans le Maine & Loire, au lendemain de l'attribution par la DGA (Direction Générale de l'Armement) d'un contrat de 263 millions d'euros pour la première étape du développement du programme CONTACT (Communications numériques tactiques et de théâtre). La majorité des plateformes des forces armées (Terre, Air, Mer) seront progressivement équipées de ces radios tactiques de nouvelle génération utilisant une technologie innovante dite de « radio logicielle ». Lire l'article
Le site d'information économique a fait état mercredi d'un
projet de transfert d'une partie de la production de radars civils de ce site
proche de Rouen vers Singapour, avec un risque de suppression de poste voir de
fermeture.
Un porte-parole de la direction de Thales à démenti
catégoriquement tout projet de réduction d'emplois ou de fermeture du site. "On
ne va sûrement pas quitter le site de Rouen et il n'y aura pas d'emploi détruit
à Ymare", a-t-il déclaré, en confirmant qu'il y avait bien un projet de
transfert de charge de travail.
"Notre objectif est de développer le site
de Rouen-Ymare en ciblant davantage le site sur des activités à forte valeur
ajoutée", a assuré le porte-parole.
Concrètement, un transfert de
production de radars de gestion du trafic aérien serait compensé par "la
production de radars de surveillance côtière et, si les succès commerciaux sont
au rendez-vous, le site d'Ymare pourrait aussi produire des radars de
surveillance aérienne militaire".
Le projet concerne "moins de dix
personnes qui au lieu de fabriquer des radars de contrôle aérien, fabriqueraient
des radars de surveillance côtière", selon lui.
Thales rappelle qu'il a
cinq centres de production de radars dans le monde. "C'est la vie de
l'entreprise de répartir sa charge d'un site à l'autre au mieux des intérêts de
chaque centre et au mieux du marché, pour rester compétitif et gagner des parts
de marché", a expliqué le porte-parole.