- Travail
annuel de 211 jours ou 1 687 heures pour les I&C et 1 582 heures
pour les mensuels,
- Horaires
de travail sur le site de Colombes compris entre 07h30 le matin et 19h30 le
soir,
- Durée du
travail limitée à : 10 h / jour, 48 h / semaine maxi et 44
h en moyenne sur 12 semaines,
- 12 h de
repos journalier entre
deux périodes travaillées et à un jour de repos hebdomadaire.
La
CFE-CGC constate que, dans
la réalité, la grande majorité des salariés de TCS :
- Déclare faire plus de 1 690 h par an
pour 80% d’entre eux et dépassent les 1 900 h par an pour 36%,
- Ne peuvent pas respecter les durées de
repos, en particulier lorsqu’ils sont en mission,
- Ne parviennent pas à prendre les repos
compensateurs prévus, pour cause de charge de travail trop importante et / ou de pression de leur hiérarchie,
- Se trouvent contraints à travailler
souvent “ hors les murs ” en particulier du fait de Mobility,
- Ont des temps de déplacement en mission
non pris en compte par l’entreprise,
- N’ont aucun suivi de leur temps de
travail, ni d’entretien annuel tel que prévu par la Loi.
Par ailleurs, la Direction de
l’entreprise est loin d’être motrice dans le domaine du temps de travail :
- Le respect du Code du Travail et des accords s’arrête
le plus souvent à la porte de l’entreprise,
- La commission paritaire d’application prévue par
l’accord temps de travail de THALES ne se réunit plus depuis longtemps, la dernière réunion datant du 25
octobre 2011,
- Le contrôle des 12 heures de repos au niveau du
badgeage a été mis en place par la Direction avec beaucoup de retard. Qui plus est, son objectif principal n’est
pas la maîtrise du temps de travail mais plutôt la protection de l’employeur afin d’éviter de se faire
prendre par l’Inspection du Travail,
- La Direction répond à côté aux questions des Délégués
du Personnel relatives au temps de travail,
- Et pourtant, la DRH est bien consciente du
problème, des dérives et des abus allant parfois jusqu’au travail dissimulé, comme le montre la communication qu’elle a faite au
CODIR entreprise dès sept. 2011.
Face
à cette situation, la CFE-CGC
réclame de la part de la Direction :
- L’application
stricte par TCS du dispositif légal et conventionnel en matière de temps de
travail,
- La réunion
de la commission de suivi prévue par l’accord sur le temps de travail,
- Une réelle
application des repos compensateurs prévus,
- Une
information aux Représentants du Personnel sur les temps de travail « hors
les murs »,
- La mise en
place de véritables actions correctives avec des indicateurs de suivi,
- L’ouverture
rapide des négociations sur le télétravail.
L’AVERTISSEMENT DE L’INSPECTION DU TRAVAIL
Le 14 mai 2012, l’Inspection du Travail a envoyé un
courrier à la Direction de TCS sur le respect du temps de travail,
faisant suite à une visite de l’établissement de Colombes et à une analyse des
documents de dépassements d’horaires communiqués lors des réunions des Délégués
du Personnel.
L’Inspection
du travail a fait le bilan suivant :
- Le
problème du temps de travail concerne les « forfaits-jours »
(l’essentiel des I&C) pour lesquels la seule limitation du temps de travail
consiste au repos journalier de 12h.
- La mise en
place récente de ce contrôle est un point positif, mais pas suffisant,
car un « forfait-jours » peut aboutir à 6x12 = 72 h de travail par
semaine !
- Il
n’existe pas chez TCS d’autre suivi du temps de travail des
« forfaits-jours »
- L’EAA n’impose aucune « traçabilité » de ces
aspects temps de travail,
- Les outils
« nomades »
(Mobility, etc.) génèrent des heures de travail non contrôlables.
Elle demande donc à la Direction de TCS de ne plus se
mettre en infraction sur le non-respect des temps de repos quotidien et
elle l’engage à négocier avec les représentants du personnel, les
modalités de mise en œuvre de l’accord de la Métallurgie de 1998 sur l’organisation
du travail.
Suite à
cet avertissement, la CFE-CGC a adressé un courrier à la Direction demandant
l’ouverture de négociations sur l’organisation du travail et le
suivi du temps de travail à TCS.
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