Probasis, Socle, TGS, BUS, … Déstabiliser : c’est rentable ?

Probasis, Socle, TGS, BUS, …
La liste s’enrichit tous les jours de ces mots, de ces acronymes qui cachent tous la seule même volonté : réduire les coûts par la suppression d’emplois !
Des plans que l’on découvre les uns après les autres, de préférence par voie de presse, sans que l’on daigne ou que l’on ose nous présenter globalement une vision stratégique et industrielle détaillée, avec ses conséquences sociales !
Un plan peut en cacher un autre !
Si Probasis se voulait avoir pour seul objectif officiel de réduire les coûts sans toucher à la masse salariale, ses petits frères - Socle, TGS, … - ont pour cibles claires la réduction des postes, donc des effectifs, avec toutes les conséquences sur l’emploi dans Thales !
Sans parler des cessions effectives et brutales de plusieurs filiales de TIS dans plusieurs pays européens, du projet de cession de BUS, de rumeur de cession de l’imagerie médicale, …
Socle et TGS, un rasoir à 2 lames contre l’emploi !
La première lame déstabilise les personnels en supprimant ou déplaçant leur poste. Ce qui entraîne des risques psychosociaux (RPS) et incite les salariés à partir !
La seconde lame supprime toutes les possibilités de réduction de coûts dans les entreprises du Groupe en regroupant à TGS toutes les sources d’économies potentielles. On force ainsi les directions d’entreprise à utiliser la seule variable restante, non pour être plus compétitifs mais pour servir l’actionnaire : la réduction de la masse salariale !
Hier, le Groupe était la cible de tentatives de déstabilisations venant de l’extérieur ;
aujourd’hui, ces mêmes tentatives viennent de l’intérieur, de notre Direction elle-même !
Fort de ces constats sans appel, la CFE-CGC s’opposera par tous les moyens à ces méthodes insidieuses de suppression d’emplois au seul profit des actionnaires et au détriment des compétences du Groupe !