La
CFE-CGC est déjà montée au créneau pour dénoncer la supercherie de la Grande
conférence sociale qui n’a accouché d’aucun plan de relance de l’emploi.
Cette
décision de suppression est incompréhensible et constitue un véritable frein à
la relance de la compétitivité et de la réindustrialisation. C’est un
contre-signal par rapport aux priorités énoncées par le gouvernement :
les jeunes et l’emploi.
La
formation en apprentissage a su faire ses preuves tant en termes d’insertion
professionnelle que de motivation des élèves, elle doit être soutenue et
accompagnée.
La
CFE-CGC défend l’apprentissage et souhaite que les programmes de formation soient régulièrement réactualisés, voire
rénovés, au regard des besoins du marché du travail. À ce titre, il
apparaîtrait opportun de renforcer la collaboration avec les branches
professionnelles, tant au niveau national que régional.
Elle
demande que des stages en entreprise
puissent être proposés dans la formation initiale et continue des enseignants
afin que ceux-ci soient plus au fait des attentes du monde économique.
Elle
s’étonne de cette politique gouvernementale évolutive et contradictoire. D’un
côté on supprime une aide à l’apprentissage, de l’autre les partenaires
sociaux travaillent au renforcement de l’insertion des jeunes par l’emploi via
l’utilisation des fonds du FSE au profit des jeunes ou d’une partie des fonds
du Fonds paritaire de sécurisation des parcours
professionnels (FPSPP) en
faveur des mutations économiques.
La
CFE-CGC attend du gouvernement une vraie vision, une politique à long terme et
un vrai plan de relance à l’emploi pour sortir de la crise que nous traversons.
Elle souligne enfin que cette politique d’économie à courte vue est
contraire au grand plan européen lancé en juin dernier en faveur des jeunes !
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