Sur le plan de la complexité, les entreprises n’ont rien à envier à l’Etat. Les modes de management dominants, motivés par la volonté de contrôler toujours plus étroitement les salariés, ont abouti à un maquis de procédures dont elles doivent se libérer. François Dupuy est sociologue des organisations.
Le gouvernement vient de lancer la première salve de son « choc de simplification ». L’objectif n’est pas seulement de rendre plus facile la vie des citoyens et des entreprises. Il est de réaliser des économies non négligeables. Sur ce point, les préoccupations de l’État et celles des entreprises sont les mêmes. Ces dernières s’attaquent à cette question par toutes les méthodes que le management et ses « modes » mettent à leur disposition : réductions d’effectifs, rationalisation des modalités d’achat, réorganisations à répétition,…
Ce faisant, il n’est pas exagéré de dire qu’elles « tournent autour du pot » et qu’elles seraient bien avisées de s’inspirer de la démarche des pouvoirs publics pour faire la chasse, en leur sein, à toutes les complexités inutiles qui leur génèrent autant de coûts incontrôlés – et jamais évalués – qu’aux organisations publiques.
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