En préalable à toute discussion sur les retraites, la
CFE-CGC demande que les années d’études post baccalauréat soient prises en
compte dans le calcul des annuités retraite.
L’évolution des parcours professionnels, l’allongement du
temps passé en formation supérieure et le nombre grandissant d’élèves
poursuivant leurs études au-delà du baccalauréat rendent nécessaire la prise en
compte de ce facteur. 72 % des jeunes d’une génération accèdent au niveau du
bac et près de 8 sur 10 s’inscrivent dans l’enseignement supérieur. Il s’agit
là d’un énorme avantage de productivité et d’une réelle avancée sociale. Sur le
long terme, une année d’étude supplémentaire en France augmente la production
économique de 3 à 6 % selon l’OCDE.
Les jeunes entrent beaucoup plus tardivement sur le marché
du travail et commencent donc à cotiser plus tard. À 27 ans en moyenne, ils
occupent leur premier emploi stable, réduisant d’autant leurs cotisations pour la
retraite par rapport aux générations précédentes. Le rapport Moreau démontre
qu’à l’âge de 30 ans, un jeune né en 1974 a cotisé dix trimestres de moins
qu’une personne née en 1954.
La CFE-CGC exige que cette nouvelle donne soit intégrée dans
le mode de calcul de la retraite. Il existe des dispositifs pour ceux qui
s’investissent dans des études supérieures parfois longues. Seule cette prise
en compte permettra de redonner des perspectives et de la confiance aux jeunes.
Pérenniser un dispositif de retraite par répartition qui
repose sur le lien intergénérationnel impose de s’intéresser à toutes les
générations, jeunes compris.
À la Grande conférence sociale, le président de la
République s’est montré favorable à cette intégration des années d’études. La
CFE-CGC attend maintenant du gouvernement qu’il passe des discours aux
actes !
Incredible points. Outstanding arguments. Keep up the great work.
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