Il est urgent de rétablir l’équilibre
financier d’ici 2020 pour éviter d’atteindre un déficit de 20, 6 milliards
d’euros.
La CFE-CGC propose la création d’une
cotisation sociale sur la consommation. Son rendement donne
la possibilité à tous les salariés de bénéficier du système de retraite par
répartition de manière juste et partagée. Elle permet de réduire le
déficit en opérant un transfert d’une part des cotisations salariales et
patronales vers une cotisation sociale sur la consommation. Il s’agirait
d’augmenter de deux points les deux
taux de TVA (normale et intermédiaire) pour un gain de 15,5 milliards d’euros
par an. Le produit de cette hausse devra être
fléché vers le financement de notre système de retraite, une affectation que ne
permet pas la TVA classique...
La cotisation sociale sur la
consommation aurait l’avantage d’améliorer aussi la compétitivité de nos
entreprises en baissant le coût du travail et en impactant les produits
importés, tout en augmentant le salaire net des salariés. Pour la CFE-CGC, il
s’agit d’une logique gagnant-gagnant entre les salariés et les entreprises au
service du collectif.
Cette solution de financement
durable permettrait non seulement d’écarter la désindexation mais aussi les
propositions du rapport Moreau qui font supporter à la classe moyenne la
totalité de l’effort avec un risque certain d’appauvrissement, notamment pour
les retraités.
La CFE-CGC préconise, en parallèle,
un principe
de retraite à la carte combinant l’âge et de la durée de cotisation afin de
permettre à chacun de partir à un âge décent.
Il est de
plus fondamental de redonner des perspectives aux jeunes : la CFE-CGC
exige que la réforme prenne en compte les années d’études post-bac dans le
calcul de la retraite.
La CFE-CGC
est très attachée au système de retraite par répartition qui doit bénéficier à
tous. Elle refuse d’opposer les catégories et les régimes pour pérenniser le
système.
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