Le projet de loi pour un accès au logement et
un urbanisme rénové dite « loi Duflot 2 » est examiné à l’Assemblée nationale.
Au cours de son audition du 4 juillet, la CFE-CGC
a réaffirmé la priorité qu’elle donne au logement des salariés, question
centrale dans un contexte de crise. Le logement, élément essentiel de la qualité
de vie et du vivre ensemble, est un enjeu majeur pour la compétitivité du pays
et pour l’emploi. De plus, au regard de l’impératif de l’efficacité
énergétique, il est au cœur de la transition énergétique.
Résoudre la crise du logement et développer
une approche systémique… telles doivent être les priorités du gouvernement.
L’inflation, la hausse des loyers mais aussi
le manque de logements intermédiaires préoccupent chaque jour davantage les
salariés. L’inadéquation entre l’offre et la demande est devenue un frein
puissant à la mobilité voire même à la recherche d’un emploi. Elle grève d’une
manière de plus en plus brutale le pouvoir d’achat des Français et pèse sur la
compétitivité de nos entreprises.
Toutes les catégories de salariés sont
touchées, en particulier les plus jeunes. La CFE-CGC demande des politiques
publiques volontaristes, avec pour réels objectifs d’éviter au logement de
devenir un obstacle durable à la mobilité professionnelle et au développement
de l’emploi.
Dans son combat pour l’emploi et le pouvoir
d’achat, la CFE-CGC revendique une véritable politique de soutien à l’offre qui
permette de relancer la dynamique de construction de logements.
Si la loi Duflot 2 comporte des avancées
intéressantes en matière d’urbanisme, la CFE-CGC la juge insuffisante. Qui peut
penser qu’il suffit, pour résoudre la crise, d‘encadrer les loyers ou
d’instaurer une garantie universelle des loyers qui, non financée aujourd’hui,
conduira à déresponsabiliser les acteurs ?
Mieux vaut mobiliser les outils, comme Action
Logement, qui participent activement à l’effort de construction et à la production
de logements. Cela suppose de mettre fin à l’utilisation des ressources
d’Action Logement pour financer des politiques publiques sans lien avec la
production de logements.
Ces convictions, la CFE-CGC continuera de les porter au cours du débat
parlementaire, dans l’intérêt des salariés qu’elle représente.
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