En rendant ses conclusions le 18 juillet
2013, le Conseil National du Débat sur la Transition Energétique clôture huit
mois d’échanges où la CFE-CGC a pris toute sa place et été force de
propositions dans un débat de qualité.
La CFE-CGC se réjouit de la place centrale
donnée au débat énergétique en lien avec
les politiques d’urbanisme, de logement et de mobilité. Elle accueille avec
satisfaction la reconnaissance du rôle clef des infrastructures énergétiques,
de la planification de leurs investissements et de la nécessité d’un signal
prix vertueux.
Pour autant, la CFE-CGC regrette que la
sécurité des approvisionnements énergétiques comme le développement des
filières industrielles ne soient pas davantage au cœur des priorités. De plus,
l’analyse économique des différents scénarios de transition énergétique, y
compris en matière macro-économique, aurait mérité d’être davantage
approfondie.
La CFE-CGC réaffirme enfin son opposition à
la volonté de certains acteurs d’imposer une réduction drastique de la
consommation énergétique du pays sans en mesurer les impacts sociétaux ni même
intégrer le progrès scientifique et technique. Elle s’oppose tout aussi
fermement à toute fermeture dogmatique de réacteurs nucléaires et à des
objectifs irréalistes fixés en matière d’énergies renouvelables.
La priorité de la CFE-CGC est bien de bâtir
une transition énergétique qui offre de réelles perspectives aux salariés et à
l’ensemble des citoyens français, et en particulier aux plus jeunes d’entre
eux.
C’est pourquoi, la CFE-CGC compte bien
poursuivre dans les mois qui viennent son action auprès du gouvernement et des
parlementaires. Elle s’assurera que ses priorités en faveur de l’emploi et des
filières industrielles comme les valeurs qu’elle défend seront pleinement
inscrites au cœur de la loi.
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