Hier la
CFE-CGC est intervenue sur la question de la suppression de la taxe
d’apprentissage car elle est un contre signal et un frein à l’emploi des
jeunes.
Aujourd’hui, dans le cadre de la concertation sur la réforme des retraites avec
la ministre des affaires sociales, la proposition de la prise en compte des
années d’études semble se réduire à peau de chagrin, la ministre n’envisageant
de prendre en compte que les stages.
La CFE-CGC est très très inquiète car cette absence de prise en compte des
jeunes contribue à renforcer le sentiment déjà fort qu’ils ne bénéficieront pas
du système par répartition.
Si la priorité, comme l’indique le gouvernement est les jeunes, c’est pourtant
un nouveau contre signal que le gouvernement leur adresse en ne prenant en
compte que les stages pour le calcul de leur retraite. Cela ne va concerner que
très peu d’étudiants car les études universitaires ne comprennent pas ou peu de
stages. Cela ne permet pas de redonner confiance dans notre système de
protection sociale.
L’évolution des parcours professionnels, l’allongement du temps passé en
formation supérieure et le nombre grandissant d’élèves poursuivant leurs études
au-delà du baccalauréat rendent nécessaire la prise en compte de ce facteur.
Sur le long terme, une année d’étude supplémentaire en France augmente la
production économique de 3 à 6 % selon l’OCDE.
La CFE-CGC refuse la prise en compte uniquement des stages dans le calcul de la retraite.
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